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Importation des 155 kg d’héroïne : 5ème descente au domicile des Kistnah

L’Adsu et l’Icac ont perquisitionné le domicile de Navind Kistnah, à Petite-Rivière, à cinq reprises en un mois. Rien de compromettant n’y a été trouvé jusqu’à présent.

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Le présumé importateur des 155 kg d’héroïne ne donne plus signe de vie. Aux Casernes centrales,personne ne veut confirmer la nouvelle de son arrestation au Mozambique. Les limiers de l’Independent Commission Against Corruption (Icac) ont perquisitionné pour la troisième fois le domicile des Kistnah, jeudi matin, en compagnie de chiens renifleurs. Cette fois, des iPads, un coffre, ainsi qu’une meuleuse neuve ont été emportés. Dans le coffre, des bijoux ont été découverts. Les limiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) ont quant à eux effectué deux descentes chez les parents de Navind Kistnah : les jeudi 9 et vendredi 24 mars.

Le principal suspect, lui, reste introuvable. Selon une conversation que l’avocat de Navind Kistnah a eue avec le ministre des Affaires étrangères, ce dernier lui aurait confirmé l’arrestation du suspect à Maputo, capitale du Mozambique. Entretemps, la famille est sans nouvelle du suspect et l’enquête policière avance.

Les limiers de l’Icac ont appris que le directeur de KUN Management Int Co. Ltd se faisait passer pour un dénommé Kushal Ramchurn. D’ailleurs, les enquêteurs sont en présence de plusieurs factures douanières. Et une équipe de l’Adsu passe au crible les récentes transactions du présumé commanditaire des 155 kg d’héroïne.

Si le quartier général de la police se refuse à tout commentaire sur l’arrestation de Navind Kistnah, sa famille est persuadée qu’il a été interpellé et placé sous la responsabilité des officiers de l’Interpol à Maputo. Même le Premier ministre Pravind Jugnauth ne veut rien communiquer à ce sujet. Chez les Kistnah, on ne comprend pas cet acharnement des autorités locales.

« C’est la troisième fois que l’Icac et l’Adsu perquisitionnent notre demeure. C’est un harcèlement envers notre famille. Pourquoi tout cela ? Nous n’avons rien à voir dans cette affaire… » explique un frère. « Nous vivons un véritable calvaire. Mes parents sont devenus dépressifs. Nous demandons au Premier ministre qui détient des informations de nous dire si Navind est toujours en vie. »

 

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