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Importation de Rs 3,7 M d’héroïne : une passeuse malgache dit avoir agi par insouciance

Sandra Nathalie Nirina Ranaivonson a plaidé coupable.

Sandra Nathalie Nirina Ranaivonson, une malgache de 35 ans, a été reconnue coupable, le 1er novembre 2022, devant la cour d’assises. Cela, pour avoir importé 248,7 grammes d’héroïne dissimulés dans une enceinte radio Bluetooth, le 18 janvier 2019.  Elle a plaidé l’insouciance. 

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«Je n’ai jamais voulu tuer les enfants mauriciens. Je sais que c’est à travers moi que ce colis de drogue a traversé la frontière. C’était de l’insouciance. Je ne fais pas partie du trafic de drogue ». C’est en ces termes que Sandra Nathalie Nirina Ranaivonson a témoigné aux assises le 1er novembre 2022. La femme, ancienne directrice générale de Modalia Communication SARLU, est originaire d’Antananarivo, à Madagascar. 

Actuellement en détention, la Malgache a été jugée coupable d’importation de 248,7 grammes d’héroïne. Un délit commis le 18 janvier 2019, à l’aéroport International de Sir Seewoosagur Ramgoolam, à Plaisance. Elle a plaidé coupable après que la poursuite n’a commué l’accusation de trafic de drogue en importation de drogue. 

Un co-accusé dans l’affaire, soit un nommé Frank Aubert, un tatoueur de Pointe-aux-Piments, âgé de 30 ans, a lui, bénéficié d’un procès séparé. Cela, après avoir plaidé non coupable de tentative de réceptionner le colis de drogue. Son procès sera entendu ultérieurement. 

Le juge Luchmyparsad Aujayeb, qui préside le procès intenté à Sandra Nathalie Nirina Ranaivonson, a fixé les plaidoiries sur la sentence à être imposée à ce jeudi 3 novembre 2022. La prévenue est défendue par Me Jenny Mootealloo. La poursuite est représentée par Me  Princilla Vanishee Veerabadren, assistant-Director of Public Prosecutions. Celle-ci a informé la cour d’assises que l’accusée a passé 1 380 jours en détention préventive dans l’affaire. 

Études de droit

Appelée à la barre des témoins, Sandra Nathalie Nirina Ranaivonson a soutenu qu’elle ne connaissait pas Frank Aubert avant. Ce n’est que lors de ses va-et-vient en cour qu’elle a appris son nom. Elle a nié  vouloir « blanchir personne » dans l’affaire et a expliqué que c’est à la demande d’une connaissance à elle, soit une nommée Natacha, qu’elle est allée à la rencontre d’un homme à l’allure « louche » à Madagascar. Cela, trois jours avant qu’elle ne prenne l’avion pour Maurice. L’homme lui a proposé de transporter des « articles ». 

Dans ses dépositions à la police, présentées en cour, la malgache a expliqué qu’elle a notamment fait des études de droit à l’université avant de se mettre à son propre compte comme gérante et propriétaire d’une Petite et Moyenne Entreprise (PME). Elle a fait valoir qu’elle a accepté de transporter ladite marchandise sans en vérifier le contenu. Elle s’est vue offert un billet d’avion pour cinq jours à Maurice. 

C’est à bord du vol MK 289 qu’elle a débarqué à Maurice. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter l’aéroport à travers le couloir vert, elle est interceptée par un officier de la douane et les membres de la brigade antidrogue. Un exercice de livraison surveillée avait abouti à l’arrestation de Frank Aubert. 

 

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