Immobilier : Rs 11 milliards injectées cette année dans 20 projets

Les projets résidentiels de haut luxe se multiplient. Une vingtaine de projets sont ou seront en chantier en 2018. Cela représente un investissement total de Rs 11 milliards. Depuis 2005, Rs 68 milliards ont été investies dans ce secteur.

L’immobilier se porte toujours bien à Maurice. Outre les Smart Cities, dont plusieurs sont déjà en chantier, alors que d’autres le seront cette année, les projets immobiliers de luxe se multiplient, car ils ont la cote auprès des Mauriciens et des étrangers.

Dix projets tombant sous le Property Development Scheme (PDS), qui remplace les anciens Integrated Resort Scheme (IRS) et Real Estate Scheme (RES) depuis 2015, sont en chantier et la construction démarre pour 10 autres d’ici décembre. Le tout pour un montant de Rs 11 Md.

Pour réaliser leurs projets, les promoteurs se dirigent surtout vers le Nord. L’Est est aujourd’hui moins recherché. « Ce sont les régions qui attirent le plus. Cela dit, Rivière-Noire et Tamarin comptent moins de nouveaux projets PDS, car le prix des terrains y est devenu extrêmement cher. D’une part à cause de la popularité de l’endroit et de l’autre, parce qu’il ne reste plus beaucoup de terrains libres dans cette région. Du coup, cette situation a boosté les prix ces dernières années. Aujourd’hui, il est déjà plus difficile d’y rentabiliser un projet de luxe d’envergure », explique le directeur d’une des principales agences immobilières de Maurice.

Par contre, dans le Nord, qui est tout aussi populaire, il y a encore beaucoup de terrains libres. « Même s’il y a eu un développement plus sauvage à Grand-Baie et ses environs, il reste encore beaucoup d’endroits qui ne demandent qu’à être développés. Notons Chemin Vingt-Pieds, qui va de Triolet à Cap-Malheureux ou encore les villages bordant l’autoroute du Nord à partir de Mapou », explique encore ce promoteur.

À cela, il faut ajouter Pointe-aux-Piments, Trou-aux-Biches et Mon Choisy, alors qu’à Pointe-aux-Canonniers, le problème est la disponibilité des terrains.

Depuis 2005, 2 520 unités résidentielles de luxe ont été vendues sous l’IRS, RES et PDS. Cela a ramené Rs 68 milliards en termes d’investissements directs venant de l’étranger, indique-t-on au Board of Investment. Pour les IRS et les RES, les plus gros acheteurs étaient des Français, des Sud-Africains et des Britanniques, dans cet ordre.

Pour le PDS, les Mauriciens arrivent en pole position avec 49 % des achats, suivis des Français (21 %), des Sud-Africains (12 %), des Malgaches (6 %), des Indiens (3 %), des Belges et des Suisses.