Immobilier : hausse de la location de maisons dans certaines régions

Le marché de la location de maisons reste dynamique. Quel est le profil des gens souhaitant louer des maisons ? À quel prix et dans quelle région ?

Des étrangers postés à Maurice pour un contrat de quelques mois ; des retraités étrangers, de jeunes professionnels âgés de 25 à 35 ans qui veulent habiter seul ou de jeunes couples. Toutes ces personnes ont un trait en commun : ils souhaitent louer une maison. « Il y a une grande demande pour les maisons non meublées », souligne Laval Savreemootoo, président de l’Association de l’immobilier.

Sailesh Purmanan, Sales Manager de Davyland Properties Ltd, abonde dans le même sens. « Il y a une demande progressive ces deux derniers mois, comparé au mois de janvier. Elle vient notamment des jeunes professionnels et expatriés qui veulent s’installer dans les régions urbaines », soutient notre intervenant. Les régions les plus demandées sont Ébène, Moka, Quatre-Bornes, Pereybère, Grand–Baie, Tamarin ou Rivière-Noire.

Qu’en est-il des prix pratiqués ? Laval Savreemootoo indique que les prix que recherchent les Mauriciens varient entre Rs 5 000 et Rs 7 000. « Si la maison est indépendante, le prix sera autour de Rs 8 000 à Rs 10 000, selon les endroits. » Gilbert Pellegrin, directeur de Spicy Home Ltd, précise, lui, que pour les maisons meublées, les étrangers déboursent entre Rs 25 000 et Rs 60 000, et les Mauriciens entre Rs 15 000 et Rs 25 000. Concernant les maisons non meublées, les étrangers déboursent entre Rs 15 000 et Rs 40 000 ; les Mauriciens entre Rs 7 000 et Rs 15 000.  Les gens dépensent entre Rs 25 000 et Rs 35 000 pour des maisons meublées en centre-ville et entre Rs 55 000 et Rs 80 000 pour des maisons meublées dans le Nord, selon Sailesh Purmanan.

Selon Gilbert Pellegrin, la cherté des maisons affecte le marché. « Il y a cinq ans, il y avait une demande croissante pour les locations haut de gamme pour les étrangers et les expatriés. Aujourd’hui, cette demande a chuté de 30% car si les maisons sont louées à prix surélevés, certains locataires n’ont pas toutes les prestations désirées », conclut Gilbert Pellegrin.