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Immigration : bouchées doubles pour une ébauche du passeport biométrique

Immigration L’e-passport permettra aux autorités de combattre la clandestinité, la contrefaçon et la falsification des passeports.

Les autorités mettent les bouchées doubles afin de réaliser les premières ébauches de l’e-passport. Cet outil biométrique vise à lutter contre les multiples délits qui peuvent être commis par des individus mal intentionnés. Au niveau de la direction des services de l’Immigration, on avance qu’un Steering Committee a été mis sur pied afin d’analyser plusieurs facteurs menant vers la réalisation de ce projet.

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Les services de l’Immigration travaillent d’arrache-pied dans l’implémentation du passeport biométrique. L’e-passport, qui est un projet en gestation depuis environ cinq ans, a pour but de lutter contre la clandestinité, la falsification, la fraude et le trafic de passeports mauriciens dans le pays comme à l’étranger. Un Steering Committee, fait-on comprendre au niveau du bureau du Premier ministre, a été mis sur pied pour étudier toutes les possibilités permettant la réalisation du projet. Des sous-comités ont également été institués afin d’analyser divers aspects tels que la législation, les logistiques, les données biométriques (faciales ou empreintes digitales), ainsi que d’autres spécifications.

Des hauts gradés basés au Passport and Immigration Office (PIO), avancent que les premières ébauches du passeport biométrique pourraient être prêtes dans le courant de l’année prochaine. Mais, soulignent-ils, les choses doivent impérativement se préciser d’ici fin 2022/début 2023. Le patron des services de l’Immigration, le surintendant de police Narendrakumar Boodhram, confirme que le projet de passeport biométrique a atteint un stade avancé et que les premières ébauches du projet sont attendues. « Des comités et sous-comités ont été institués afin d’analyser les diverses options possibles », déclare-t-il.

API et PNR en opération : passagers refoulés

Autre initiative des services de l’Immigration : l’implémentation de l’ « Advanced Passenger Information » (API) et du « Passenger Name Record » (PNR) depuis juillet 2021. Ce projet, dans la pratique, permet aux officiers de l’Immigration d’avoir les données de tous les passagers (à travers les services de l’Immigration d’autres pays) avant même qu’ils n’embarquent. Cette technologie, qui est utilisée dans les pays européens, permet aux officiers des services de l’Immigration de refouler tout passager suspect lors de sa descente d’avion à l’aéroport SSR de Plaisance. Cela, avant même que l’individu n’arrive aux comptoirs de l’Immigration.

« L’API et le PNR sont très efficaces. Ces deux systèmes nous permettent de réceptionner toutes les informations sur les passagers qui foulent le sol mauricien. Le système, qui est opérationnel depuis juillet, produit les résultats escomptés et bon nombre de passagers désirant entrer dans le pays ont été refoulés », précise le responsable du PIO, le surintendant Narendrakumar Boodhram.

 

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