Faits Divers

Imbroglio familial : un expatrié accuse sa belle-mère de malhonnêteté

CCID L’expatrié a porté plainte au CCID après la vente d’une partie de son terrain.

Une transaction foncière a brisé sa famille. Pourtant, elle a été conclue par son mandataire et ex-belle-mère au profit de son ex-beau-frère. Sauf que ce consultant dit n’avoir jamais autorisé ladite transaction. Il réclame aujourd’hui la restitution de son terrain par le biais d’une plainte déposée en Cour suprême.

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Bien que vivant loin des siens en Angleterre, Sunil (prénom modifié) avait tout pour être heureux. Un travail stable, une épouse formidable et une adorable belle-mère. Lorsqu’il décide conjointement avec sa femme Pooja (prénom modifié) d’acheter un terrain à Maurice, il n’avait pas à chercher loin pour trouver un mandataire. Sa belle-mère était très disposée à lui venir en aide.

C’est ainsi que le couple fait l’acquisition d’un terrain de 1 722 m2 dans les hautes Plaines-Wilhems pour Rs 3 176 500. Les formalités sont complétées par la belle-mère de Sunil en sa capacité de mandataire.

Sunil pensait construire deux maisons sur ce terrain pour ses deux enfants. En 2011, le couple retourne vivre à Maurice. Un an plus tard, Sunil décide de donner forme à son projet. Mais Pooja lui fait part d’une nouvelle abasourdissante qui va briser sa vie conjugale, tout en lui attirant d’innombrables ennuis. Sa femme l’informe qu’une portion de 867m2 a été excisée de leur terrain et vendue à son petit frère pour Rs 1 485 000.

Procuration

Or, Sunil dit n’avoir jamais autorisé une telle vente et que la procuration que détenait la mère de Pooja concernait uniquement l’acquisition du terrain de 1 722 m2. Il se demande même comment son beau-frère a pu payer la somme de Rs 1 485 000 alors qu’il était étudiant au moment de la transaction.

Sunil dit qu’il n’a pas touché la moindre roupie de cet argent. Il évoque une manœuvre frauduleuse de sa belle-mère. Mais la vente a bel et bien eu lieu comme en attestent les documents du Registrar General. Il porte plainte à cet effet au Central Criminal Investigation Division.

La situation de Sunil se complique. D’une part son beau-frère a, à son tour, revendu le terrain à des tierces personnes. D’autre part, cet imbroglio familial nuit à sa vie conjugale jusqu’au jour où son épouse décide de rentrer en Angleterre et d’emmener les enfants avec elle.

Sunil se retrouve subitement empêtré dans plusieurs batailles légales. Il doit affronter sa belle-famille à Maurice pour réclamer l’annulation de la vente de son terrain. Il doit aussi se défendre devant les autorités mauriciennes car son ex-épouse l’accuse de sodomie et d’avoir proféré des menaces à son encontre par téléphone.

Dans sa plainte, le consultant précise que son ex-épouse a signifié son intention de réclamer la vente par licitation du terrain à Floréal en sa capacité d’indivisaire.

Sunil demande ainsi à la Cour suprême d’émettre un ordre pour annuler la vente faite à son ex-beau-frère. Il réclame aussi des dommages de Rs 5 millions à son ex-épouse, son ex-belle-mère et son ex-beau-frère. Il a retenu les services de l’avoué Selva Murday.

 

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