Images en possession du CCID : Luchigadoo circulait librement au Detention Centre

Le Central Criminal Investigation Department est en possession d’images de caméras de surveillance montrant Kusraj Luchigadoo en libre circulation au Detention Centre de Vacoas.

Ce sont les retombées d’une première partie de cette enquête, après que des informations ont mentionné que le suspect Kusraj Luchigadoo aurait bénéficié de privilèges au centre de détention de Vacoas.

Des enregistrements des caméras CCTV sont passés au peigne fin par le Central Criminal Investigation Department (CCID). Les disques durs ont été réquisitionnés par les hommes de l’Assistant Commissaire de Police (ACP) Devanand Reekoye, patron du CCID.

Il reste aux enquêteurs de visionner une partie de ces images enregistrées début avril. Déjà, les versions des faits des policiers de garde durant cette période ont été enregistrées par le CCID.

Les enquêteurs demeurent perplexes après le visionnage des images, car les ordres étaient clairs : « Aucune visite au détenu n’était autorisée, sans l’aval d’un haut gradé de l’Adsu ». Le CCID veut aussi savoir si Kusraj Luchigadoo a quitté le périmètre du centre de détention de Vacoas.

Jeudi 10 mai. Des policiers affectés au Vacoas Detention Centre sont invités à fournir des détails sur ce qu’ils ont constaté cette nuit-là. Des gens sont-ils venus rendre visite aux détenus ? Ces derniers ont-ils été autorisés à circuler librement dans l’enceinte du centre de détention ? Une pratique qui n’est pas conforme aux règlements.

Les versions des policiers seront comparées pour en déterminer la véracité. Au CCID, on laisse entendre qu’il y a de forts soupçons de négligence en faveur des détenus du centre. Les registres d’accès des visiteurs, des personnes venues déposer de la nourriture, entre autres, seront passés au crible par une équipe du CCID. Les policiers entendus jusqu’ici pourront être de nouveau convoqués pour des Further Statements.

Au CCID, on insiste qu’il est impératif de déterminer si Kusraj Luchigadoo aurait célébré son anniversaire avec des proches au centre de détention. « Est-ce un cas similaire à celui de Veeren Peroomal en prison ? » Cette question taraude les enquêteurs qui veulent reconstituer les faits de la nuit du 23 avril.