Ils travaillaient dans une usine à Forbach : cinq Bangladais ne donnent plus signe de vie 

L’usine ne les attire plus. Cinq ressortissants bangladais étaient venus pour travailler dans une compagnie à Forbach. Toutefois, il y a deux semaines, ils ont déserté leur lieu de travail et sont introuvables depuis. Le directeur de la compagnie a porté plainte au poste de police de Piton.

Louis Langlois, directeur de la firme Surfrider, est à la recherche de ses cinq employés. Il a confié que les cinq Bangladais avaient bien préparé leur coup. BGD Ismail, Mohamad Mahabor, Dider, BGD Milon et Shafikul Mondol (selon les noms inscrits sur leurs passeports) sont arrivés en novembre 2017 avec un permis de travail valide pour trois ans, soit jusqu’à 2020. 

Les cinq ressortissants travaillaient pour l’usine spécialisée dans la confection d’objets en plastique. Toutefois, en début d’année, ils avaient signifié leur intention de quitter l’usine. Louis Langlois leur a alors fait comprendre que c’était illégal, c’eest l’usine Surfrider qui les avaient embauchés. Il y a deux semaines, trois des cinq Bangladais ne se sont pas pointés au travail. « J’étais à l’étranger à ce moment-là », fait comprendre le directeur de la compagnie.

Quelques jours après, ils avaient fui, emportant avec eux leurs effets personnels ainsi que leurs passeports. La direction de l’usine a, alors, fait un dépôt de plainte à la police. Or, la semaine dernière, deux autres employés ont profité du fait qu’ils travaillaient la nuit pour déserter à leur tour. Les cinq se trouvent, actuellement, dans la nature avec un permis de travail, valide pour trois ans. Louis Langlois dit détenir des renseignements sur leurs activités. Ils seraient, actuellement, employés par une firme engagée dans le secteur de la construction. 

Selon une source proche de l’enquête, il se pourrait que des agents recruteurs aient eu un rôle à jouer dans cette « fugue ». L’enquête policière se poursuit. De son côté, la direction de Surfrider a promis une récompense à ceux qui l’aideront à retrouver ses employés. Elle veut mettre la main sur eux pour les renvoyer au Bangladesh.