Ils ont 14 et 16 ans : deux frères, ivres, volent deux voitures pour une virée nocturne

Ils voulaient s’offrir une virée nocturne. Deux frères âgés de 16 et de 14 ans, habitant Batimarais, ont ainsi volé deux voitures mardi 19 juin. Ils ont été appréhendés dimanche par l’Anti-Robbery Squad. Ils sont passés aux aveux.

Dans leur récit à la police criminelle de Rivière-des-Anguilles, les deux frères ont expliqué que, dans la nuit du mardi 19 juin, ils étaient en compagnie d’un ami dans la localité. « Nous avons vidé deux bouteilles d’alcool », ont-ils relaté. Vers 23 heures, leur ami est rentré chez lui. Ils ont, pour leur part, arpenté les rues.

C’est en apercevant la voiture d’un pâtissier de la région qu’ils ont eu l’idée de la voler. « Mo ti deza travay kot li. Mo kone kot li gard so lakle », a expliqué le plus jeune des frères. Ils ont ainsi fait main basse sur les clés de la Nissan B 13 du commerçant pour s’adonner à une virée nocturne. C’est l’adolescent de 14 ans qui conduisait.

Cependant après avoir fait quelques kilomètres, ils ont eu un problème mécanique. « Loto la inn koumans karote », ont-ils ajouté. Ils ont alors garé la voiture. Ils ont vu une autre voiture, une Toyota Corolla à Château-Bénarès. « Le propriétaire avait laissé les clés de contact sur le tableau de bord. Nous avons pris cette voiture ». Ils ont une nouvelle fois roulé dans la région. Aux petites, ils ont emprunté un chantier et ont abandonné le véhicule. « Nous avons enlevé l’appareil de sonorisation et la batterie. Nous avons essayé de siphonner le carburant, mais nous n’avons pas pu » a-t-il précisé.

Sale besogne

Une fois leur sale besogne terminée, ils sont repartis. Les deux voitures ont pu être récupérées le lendemain.

Les deux propriétaires avaient alerté la police de Rivière-des-Anguilles. La CID et les limiers de l’Anti-Robbery Squad ont débuté les investigations. Les enquêteurs ont pu retracer les deux frères, auteurs de ces vols. Ils ont été arrêtés dans la matinée du dimanche 24 juin. Leur tante et oncle ont été informés.

Ils ont participé à une reconstitution des faits. Puis ils ont été relâchés sur parole. Lundi ils ont été conduits au tribunal de Souillac pour leur mise en accusation provisoire. Ils en sont à leur premier délit.