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Ils épient les femmes hospitalisées: des voyeurs à l’œuvre à l’hôpital de Candos

L’administration de l’hôpital Victoria de Candos évoque une réunion à haut niveau à ce sujet.
Des voyeurs sèment la panique à l’hôpital Victoria de Candos. Une patiente qui a séjourné 14 jours au sein de cet établissement a arrosé un pervers d’eau chaude. L’administration de l’hôpital évoque une réunion à haut niveau à ce sujet. Même à l’hôpital, la gent féminine n’est pas en sécurité ». Propos de Kamla Gungaram, habitante de Vacoas. Cette dame a 64 ans serait tombée nez à nez avec un voyeur qui était en train de l’épier dans la salle de bains. Paniquée, la sexagénaire a arrosé le pervers d’eau chaude. Depuis, cette patiente vivait dans la peur d’autre rencontre importune. « Depuis cet incident, les patientes ne veulent plus se rendre à la salle de bains seules », allègue-t-elle. Souffrant de douleurs à l’abdomen, Kamla Gungaram est admise en salle A8, à l’hôpital de Candos. Elle y séjournera 14 jours durant. Peu après, la Vacoassienne est transférée à la salle B9, qui abrite les patientes ayant subi des interventions délicates. « Lors de mon admission, le personnel m’a recommandé de bien veiller sur mes effets personnels. Cela, après que des patientes et des infirmières se sont plaintes de vol de leur portable et autres objets », dit-elle. Kamla Gungaram était loin de se douter de ce qui l’attendait. Au deuxième jour de son hospitalisation, Kamla note que les portes et les fenêtres de la salle sont fermées dès 18 heures, malgré la chaleur qui prévaut. Elle interroge les patientes. « Mo fine demandé ki fer, zot dire moi ena zom vine looké. Mo pa fine kas la tête. Mo vieille moi, ki sanela pou vine look moi ? » confiait la sexagénaire avec amertume. Un matin, vers 5 heures, Kamla se rend à la salle de bains. Soudain, elle perçoit une présence. Elle lève la tête. Stupeur, la vieille dame aperçoit un jeune homme en train de l’épier. Effrayée, Kamla appelle au secours. En entendant ces cris, infirmières et patientes accourent. Trop tard ! Le satyre s’est enfui. Mais avant de partir, il a pris une giclée d’eau chaude au visage. Selon nos renseignements, les « bhai looké » s’introduisent dans l’enceinte de l’hôpital en franchissant le mur situé à l’arrière, une section qui n’est pas sécurisée, les vigiles concentrant leur attention sur l’entrée principale. Ce problème de voyeurisme n’est pas pris à la légère par la direction de l’hôpital de Candos. Il nous revient que plusieurs réunions ont été organisées au sommet. « Nous sommes conscients de ce problème. Et nous sommes tous concernés par la sécurité des patients. Hélas, certains événements échappent à notre contrôle. J’invite cette patiente à rapporter le cas auprès de l’administration de l’hôpital et de la police », réagit le Dr Oree, Régional Health Director.
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