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Îles éparses : ce que coûte Agalega à l’État

Le rapport de l’Outer Islands Development Corporation (OIDC) qui date de 2014, résume la situation financière à Agalega. Si les comptes de l’OIDC, dont les activités se focalisent quasi-exclusivement sur Agalega, indiquent notamment une hausse de Rs 30 millions dans les avoirs nets, grâce à la culture de noix de coco, cela ne l’empêche pas d’être déficitaire.

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De 2013 à 2014, l’item « actifs biologiques » de l’OIDC est passé de Rs 18,1 millions à Rs 48,2 millions. Sous cet item, figure la valeur du bétail sur Agalega, passant de Rs 143 000 à Rs 313 250. Mais c’est surtout la culture des cocotiers qui a pris de l’ampleur. La production valait à peine Rs 18 millions en 2013 et a bondi à Rs 47,8 millions, à peine un an plus tard. Cette augmentation a aussi un impact sur l’ensemble des actifs de l’OIDC qui passent à Rs 147,5 millions contre Rs 103 millions l’année précédente. Toutefois, les passifs ont aussi augmenté de manière considérable, notamment avec l’accumulation de charges à payer qui sont passées à Rs 28,5 millions contre seulement Rs 11 millions en 2013.

Frais portuaires

En termes de situation financière, l’OIDC est passée d’une situation de surplus en 2013 pour être déficitaire en 2014. La faute à une baisse de plus de Rs 13 millions dans les revenus qui sont de Rs 150,4 millions en 2014 et une augmentation de Rs 8,7 millions dans les dépenses qui sont, elles, à Rs 155,7 millions, pour un déficit de Rs 5,3 millions. La plus grosse baisse de revenus est due au Capital Grant qui descend à Rs 16,7 millions contre Rs 24,8 millions en 2013. Les revenus du fret baissent aussi : de Rs 4,5 millions en 2013, ils passent à Rs 3 millions l’année suivante.

Du côté des dépenses de l’OIDC, les frais portuaires représentent l’augmentation la plus conséquente : les Rs 57,5 millions de 2013 passent à Rs 61,3 millions en 2014. Les coûts d’exploitation connaissent aussi une hausse de Rs 1,9 million. Les frais des traversées, d’embarquement et d’hospitalité sont passés de Rs 3,6 millions à Rs 5 millions.

En termes d’équipements, de logistiques et de bâtiment, les propriétés de l’OIDC sur Agalega valaient Rs 44,2 millions en 2014, réparties entre les bâtiments, à Rs 13,1 millions et les véhicules à Rs 12,8 millions. Quant à la fameuse piste d’atterrissage et la jetée, principales infrastructures qui devraient être refaites par l’Inde, elles valaient Rs 3,4 millions et Rs 2,2 millions respectivement.

L’archipel est au centre d’une controverse depuis que le Premier ministre a signé un accord avec l’Inde pour développer les infrastructures qui s’y trouvent.

 

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