«Un agriculteur de 51 ans a été interpellé à l’île de La Réunion pour avoir fait travailler dans des conditions indignes des ouvriers mauriciens en séjour irrégulier.»
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Selon Clicanoo.re, le parquet à l’île de La Réunion a décidé de poursuivre l’agriculteur installé dans les hauts de Sainte-Anne pour «traite des êtres humains».
C’est une enquête de la police aux frontières qui a permis de dévoiler des pratiques «d’esclavage moderne» chez cet agriculteur, selon Clicanoo.re.
L’agriculteur employait près de 250 personnes, dont une grande partie de Mauriciens. Travaillant de 7 à 20 heures par jour, ils touchaient environ 2 euros de heure, soit environ Rs 100.
Leur tâche consistait à cueillir des litchis et des ananas et comme maçon sur la propriété de leur employeur étalée sur une quinzaine d’hectares à Sainte-Anne.
Toujours selon Clicanoo.re, les ouvriers avaient «un hébergement insalubre» et des «repas constitués de deux boîtes de sardines et d’une baguette de pain pour trois personnes».
En fait, «leur salaire de base est à 50 euros par jour auquel étaient retirés les frais de transport, de nourriture et de logement».
Arrivés comme touristes, les Mauriciens étaient en situation irrégulière à l’île de La Réunion.
Selon un autre article publié par Clicanoo.re, cela fait des années que l’agriculteur fait travailler des Mauriciens.
Adila Mohit
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