Il voulait un plan à trois: l’ingénieur indien se fait dépouiller par deux prostituées

Ce qui devait être un moment de plaisir s’est achevé dans la tourmente pour un consultant en télécommunications.  Il s’est fait voler par les deux prostituées dont il avait retenu les « services ». En quête de plaisir charnel, l’ingénieur indien sillonnait la capitale, en cette fameuse nuit du mardi 26 janvier, à la recherche de filles de joie. Il voulait tout simplement terminer la soirée en beauté. Il s’est retrouvé aux abords du Jardin de la Compagnie, à Port-Louis, aux alentours de 23 heures. Sur les lieux, les prostituées arpentent le trottoir, guettant les voitures, à bord desquelles se trouvent d’éventuels clients. Le ressortissant indien arrête sa voiture à hauteur de deux filles de joie qui, comme le chantait Brassens, faisaient « les cent pas le long des rues ». Après de brèves négociations, il les embarque toutes deux. Direction, une auberge très connue de Sainte-Croix pour une partie de plaisir à trois. Sur place, le consultant se décide de se mettre à l’aise. Il pose son téléphone portable et son portemonnaie contenant la somme de Rs 8 400 sur la table du milieu. Puis, avant de passer aux choses sérieuses, l’homme se retire pour se rendre aux toilettes. De retour dans la chambre, il constate que l’une des prostituées a disparu. Sa collègue se propose alors d’aller la chercher. Mais pendant qu’il attend leur retour, le consultant constate que son smartphone et son portemonnaie ont disparu. L’Indien panique, car son téléphone portable contient des données qui lui sont d’une grande importance.

Un téléphone de Rs 32 000 vendu à Rs 3 000

Réalisant la supercherie, le consultant en télécommunications se précipite au poste de police de Terre-Rouge pour y consigner une déposition. Le sergent Gujadhur prend alors le dossier en main et monte une opération en vue de retracer les deux filles de joie. L’une d’elles est arrêtée. Il s’agit de Kamini S., âgée de 34 ans et domiciliée à Curepipe. Lors de son interrogatoire, la jeune femme est passée aux aveux. Elle a dit aux enquêteurs avoir vendu le téléphone, valant Rs 32 000, à un habitant de Vacoas contre la somme de Rs 3 000. La police est parvenue à remonter jusqu’à cet acheteur. Il s’agit d’un individu de 20 ans résidant La Caverne. Les deux ont été arrêtés et inculpés devant le tribunal de Pamplemousses. Quant à l’autre prostituée, elle est toujours recherchée par le sergent Gujadhur et ses hommes. L’enquête, supervisée par le surintendant de police Gungah, se poursuit.