Il vend un van qui ne lui appartient pas à Rs 390 000

Ce chauffeur de taxi souhaitait augmenter ses revenus en achetant un van. Un homme lui a alors proposé de lui vendre un véhicule pour Rs 390 000. L’occasion était trop belle et il a sauté dessus… Mais mal lui en a pris, car il a eu affaire à un escroc et le véritable propriétaire du van est venu lui réclamer le véhicule.

C’est en avril que le chauffeur de taxi de Sebastopol a été approché par Axcel J., qui lui propose de lui vendre le minibus à bord duquel il se trouve. Prix de vente : Rs 400 000. Le chauffeur de taxi flaire la bonne affaire, car le van est immatriculé de 2009. Cependant, il ne peut se permettre de dépenser une telle somme. Après négociations, les deux hommes tombent d’accord sur un prix de vente de Rs 390 000. Ils se retrouvent sur la route Terre-Rouge/Verdun. La victime ne se doute pas qu’elle est face à un escroc: « Quand il m’a présenté le horsepower et les autres documents relatifs à la vente, je ne savais pas qu’il s’agissait de faux documents. » Les deux souhaitent conclure le deal au plus vite. « Il avait l’air pressé. Il prétendait que le showroom d’un concessionnaire allait fermer et qu’il comptait s’y rendre pour effectuer un dépôt. Mwa, mo ti bien bizin enn masinn pou travay. » Il remet les Rs 390 000 à Axcel J., qui lui donne les clés sans avoir rempli les formulaires. Après quelques heures, le chauffeur de taxi tente d’appeler le vendeur, sans succès : le cellulaire d’Axcel J. est éteint. Il se rend compte qu’il s’est fait berner. Il se rend au poste de police de Sebastopol pour porter plainte. La victime démarre ensuite sa petite enquête. L’homme apprend que le van appartient à un habitant de Belle-Mare et qu’Axcel J. n’est qu’un chauffeur. Plus tard, le véritable propriétaire approche le chauffeur de taxi et réclame son véhicule. Pour l’habitant de Sebastopol, c’est la désillusion. Axcel J. a, lui, été arrêté par la Criminal Investigation Division de Quartier-Militaire. Il a comparu en Cour lundi. Il est maintenu en détention. L’enquête est menée par le sergent Jaulim.