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Il tabasse sa mère après un refus d’argent - Preety, la mère : «Je suis très affectée»

Preety Preety espère que son fils Arvind pourra échapper au fléau de la drogue synthétique.

« Sa finn afekte mwa bokou, zame linn fer koumsa. » Propos de Preety* (prénom fictif), 50 ans, qui a essuyé les coups de son fils Arvind (*prénom fictif), accro à la drogue synthétique, après un refus d’argent. Elle a porté plainte au poste de police de Quatre-Bornes le mardi 28 janvier.

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« Li nek rod kas avek mwa akoz li fim so sintetik »

Cette mère de famille explique que c’est la première fois qu’elle subit un traumatisme pareil. Dans une déposition à la police de Quatre-Bornes, durant la semaine écoulée, la mère de famille explique que son fils lui a infligé plusieurs coups de poing, notamment au visage, et cela sous le regard impuissant du père de son enfant. C’était lors d’une dispute, après que le jeune homme âgé de 26 ans cherchait Rs 200 pour se procurer sa dose de drogue.

Depuis deux ans, Preety dit vivre un calvaire dans sa propre maison. Cette mère, qui dit jouir d’une bonne réputation, ne sait plus à quel saint se vouer. « Ou kone mo pa anvi dimoun dan mo travay kone kouma mo garson inn fer. » La mère explique que son fils vit toujours chez elle et serait accro à la drogue. Preety avance que son enfant est tombé dans cet enfer et devient de plus en plus violent. « Si pa donn li kas, li vinn violan. »

Même si c’est à de rares occasions, Preety explique qu’elle a reçu la visite de son fils sur son lieu de travail, un commerce situé dans le centre-ville. La mère explique que son fils voulait à chaque fois obtenir « quelques billets de Rs 100 ». Lors de la dernière visite du fils sur le lieu de travail de sa mère, il a essuyé un refus. « Mo finn refiz donn li kas akoz sa sitiasion la bizin arete », soutient Preety.

Dans l’après-midi du mardi 28 février, Preety a porté plainte à la police de Quatre-Bornes. Elle a indiqué aux policiers qu’elle a été violentée par Arvind, qui voulait de l’argent. « Linn tap mwa kout pwin », a-t-elle expliqué à la police, avant de se rendre à l’hôpital de Candos pour des soins. La scène s’est déroulée sous le regard impuissant de l’époux de Preety. « Li nek rod kas avek mwa akoz li fim so sintetik », lâche la mère en détresse, qui veut cependant protéger son fils. Elle se console en affirmant que c’est la première fois que son fils lève la main sur elle.

Preety dit être au courant du train de vie que mène Arvind. Elle dit ne plus pouvoir continuer à vivre dans la peur que son fils l’agresse de nouveau. Elle raconte qu’il y a quelques semaines, Arvind avait besoin d’argent pour s’acquitter d’une amende infligée par la justice. « Li ti pe anvi mo donn li kas la pou li al paye, linn bien fatig mwa sa zour la. » Mais Preety, connaissant le mode de vie d’Arvind, avait préféré se rendre au tribunal pour effectuer le paiement de l’amende en personne. Elle ne cache pas qu’Arvind, vu son addiction pour la drogue synthétique, aurait pu dépenser l’argent dans l’achat de drogue et l’aurait mis dans une situation financière difficile par la suite.  

Ce jour-là, Preety raconte qu’Arvind s’était fâché après le refus de la mère de lui remettre l’argent pour régler l’amende. Le soir, au moment du repas, le jeune homme était furieux, car il se plaignait que sa mère ne lui avait pas remis les Rs 1 000 pour payer son amende. « Dan koler, linn pran pla manze linn voltiz dan lakaz », rétorque Preety. La mère dit qu’elle fait de son mieux pour aider son fils à sortir de cet enfer, qui a des répercussions sur leur vie au quotidien. Preety explique qu’Arvind vend également ses effets personnels, notamment des téléphones portables que sa mère lui avait achetés.

Ces deux dernières années, Preety dit vivre un calvaire à son domicile, mais qu’elle ne baissera pas les bras pour sauver son fils du fléau de la drogue.

 

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