- L’homme serait un prête-nom pour le « Réseau Kennedy »
Où est passé Nicolas Agathe ? Les Casernes centrales entendent bien le découvrir. L’enquête vient, en effet, d’être relancé plus de trois ans après qu’il s’est volatisé dans la nature. Nicolas Agathe, alors âgé de 40 ans, ne donne plus signe de vie depuis le 28 janvier 2019. Il est le propriétaire « officiel » de la pelleteuse qu’avait utilisée Hansley Neptune pour échapper aux officiers de la commission anticorruption (Icac) qui avaient monté une opération pour lui mettre la main dessus.
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La décision a été prise, le vendredi 2 décembre, de relancer le dossier Agathe. Un appel a été lancé à tous ceux disposant d’informations sur Nicolas Agathe, un habitant de Bambous, d’alerter les Casernes centrales.
Nicolas Agathe est recherché par l’Icac dans une enquête liée au blanchiment d’argent dans le milieu du trafic de drogue. Il serait un maillon important du « Réseau Kennedy », dont ferait également partie Hansley Neptune. La commission anticorruption espère ouvrir la boîte de Pandore si elle arrive à mettre la main sur lui. Il serait un des prête-noms du réseau, tout en ayant pour tâche de recruter d’autres prête-noms pour Hansley Neptune.
Hansley Neptune, soupçonné de blanchiment d’argent et de tentative de meurtre sur un policier, avait semé les enquêteurs au volant de la pelleteuse qui appartiendrait à Nicolas Agathe au terme d’une course-poursuite de Floréal à Quatre-Bornes, en passant par Vacoas, Hollyrood ou encore Bassin. L’engin a été mis sous scellés par l’Icac.
Il a finalement été arrêté le 8 décembre 2021 par les hommes de l’inspecteur Rajcoomar Seewoo de la Criminal Intelligence Unit de la Special Support Unit (SSU). L’opération était sous la supervision d’Anil Kumar Dip, alors CP par intérim.
La police est aussi sur les traces d’Homunchul Kumar (Hemant) Ramdin. Cet habitant de Vallée-des-Prêtres est recherché dans le sillage de l’importation de 157 kilos d’héroïne par la bande de Navin Kistnah. La brigade antidrogue (Adsu) et l’Icac veulent lui mettre le grappin dessus.
Ce courtier maritime de profession est soupçonné d’avoir facilité le dédouanement de cette cargaison de drogue avant de disparaître lui aussi. Son épouse avait signalé sa disparition en avril 2017 à la police d’Abercrombie. Un mois plus tôt, 157 kilos d’héroïne avaient été retrouvés dans des compresseurs en provenance d’Afrique du Sud.
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