Il se livrait au trafic de drogue synthétique : un soudeur passera 36 mois derrière les barreaux

Il s’adonnait au trafic de drogue synthétique et à la culture de cannabis pour arrondir ses fins de mois. Un soudeur, âgé de 24 ans, a été condamné à trois ans de prison et à payer une amende de Rs 30 000 en cour intermédiaire. Il a également écopé de 12 mois de prison pour avoir cultivé des plants de cannabis et d’une amende de Rs 10 000 pour en avoir fumé à deux reprises. 

L’accusé, habitant Baie-du-Tombeau, était poursuivi sous quatre accusations de délit de drogue devant la cour intermédiaire. Ce jeune homme de 24 ans était accusé d’avoir cultivé du cannabis, d’avoir été en possession de drogue synthétique pour la distribution et d’avoir fumé du cannabis. Il avait plaidé coupable aux accusations retenues contre lui. 

C’est à la suite d’une perquisition effectuée par les officiers de la brigade anti-drogue, le 29 mai 2018, à son domicile à Baie-du-Tombeau que le soudeur a été interpellé. C’est dans la chambre du jeune homme que la drogue avait été saisie. 73,69 grammes de drogue synthétique ont été retrouvés (45,3 g se trouvaient dans un récipient, 24 grammes dans un sachet en plastique et 4,39 grammes dans un autre sachet sous le lit). 

«Impact négatif sur la société»

La fouille s’est poursuivie à l’extérieur de la maison de l’accusé également. Et c’est dans l’arrière-cour que les officiers ont découvert 13 plants de cannabis, pesant au total 44,92 grammes. Les plantes se trouvaient dans cinq différents récipients et étaient dissimulées sous des planches. La valeur des drogues saisies est estimée à Rs 457 000.

À l’énoncé de son verdict, la magistrate Adeelah Hamuth souligne que la drogue détruit la vie et a un impact négatif sur la société. L’approvisionnement en drogue est une occupation perverse qui profite du désespoir des autres qui sont vulnérables et que ceux qui se livrent à de telles activités ne devraient pas s’attendre à la clémence des tribunaux. Ainsi, elle est d’avis que la cour doit envoyer un signal et a un devoir de protéger la société de ce genre individus. Pour ces raisons, elle conclut qu’une peine d’emprisonnement est justifiée dans son cas.