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Il ne peut payer l’hôpital pour son épouse, une étrangère - Avinash Sonoo : «Mo zanfan pou ne, kitfwa mo pou dan kaso»

Avinash Sonoo risque de faire l’objet d’une arrestation, s’il n’arrive pas à payer les frais d’hospitalisation de son épouse Nyaina.

Faute de pouvoir honorer ses dettes, qui représentent les frais d’hospitalisation de son épouse de nationalité malgache, enceinte de neuf mois et qui accouchera très bientôt, Avinash risque d’être arrêté par la police. 

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Avinash Sonoo, 33 ans, résidant à Pailles, se retrouve dans de beaux draps. Il risque de faire l’objet d’une poursuite et même d’une arrestation, s’il n’arrive pas à honorer ses dettes au plus tard le mardi 17 août 2021. Il s’agit d’une somme de Rs 13 500 représentant les frais d’hospitalisation de son épouse, Nyaina Sonoo, 29 ans, de nationalité malgache, enceinte de neuf mois.

Bouleversé, cet époux raconte qu’en juillet 2021, son épouse a été admise sous observation médicale à l’hôpital Dr. A. G. Jeetoo durant deux jours. Comme elle est étrangère, les frais d’hospitalisation ne sont pas gratuits. Après avoir reçu ses soins, elle a reçu une facture de Rs 7 000. Cependant, le couple n’a pu honorer cette dette. Après une deuxième hospitalisation de son épouse, le 12 août, voilà qu’une nouvelle facture de Rs 6 500 vient s’y ajouter. « Mon épouse ne se sentant pas bien, je l'ai conduite à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, où elle a été admise, j’ai cherché un peu d’argent auprès des proches pour payer la facture, mais en vain. La police m’a expliqué que, selon la loi, si je ne paie pas les frais, ils n’auront d’autre choix que de m’arrêter », se désole Avinash. 

« Enn responsab lopital finn dir mwa ki mo oblize peye. Depi samdi matin, mo madam finn gagn desarz ek trwa zer tanto mo ti ankor laba, mo ti pe negosie pou ki les mo madam rant lakaz. Monn bizin tom enn aranzma avek lapolis ki mo pou vinn peye mardi prosin », déclare Avinash. Cependant, Avinash ne sait où trouver cet argent. De plus, son épouse accouchera très bientôt. Et il devra trouver la somme de Rs 27 000 pour payer son accouchement à l’hôpital. Ce qui est loin d’être facile pour ce technicien qui travaille à son propre compte. Il raconte qu’il n’arrive pas à joindre les deux bouts depuis que la planète a été frappée par la Covid-19. 

La rencontre

C’est sur son lieu de travail en terre malgache qu’Avinash a fait la connaissance de Nyaina. À l’époque, le Mauricien travaillait pour une société mauricienne basée à Madagascar. Il y avait été envoyé pour une période d’un an, soit de 2017 à 2018. Et là-bas, il avait rencontré Nyaina, qui travaillait comme caissière. Le coup de foudre les a conduits à prendre la décision de se réunir pour la vie. En 2018, Avinash quitte la grande île pour retourner à Maurice. À partir de là, il commence à entamer des démarches pour contracter le mariage civil avec Nyaina. 

Après avoir satisfait toutes les demandes exigées par l’état civil de notre île, Avinash et Nyaina se sont mariés civilement le 06 septembre 2019. Depuis, le couple mène une vie paisible. Avinash gagnait bien sa vie comme technicien. En décembre 2020, Nyaina annonce une bonne nouvelle à son époux : elle est enceinte. La nouvelle est reçue comme un grand moment de bonheur, car c’est l’arrivée de leur premier enfant. Cette joie va vite s’estomper. Car au terme de la grossesse de Nyaina, les choses viennent se compliquer. Leur joie se change alors en peine. Avinash se retrouve avec une grosse dette, après l’hospitalisation de son épouse en juillet dernier. De plus, il doit rassembler Rs 27 000 pour payer l’accouchement de son épouse, prévu incessamment. Au cas contraire, il risque la prison. 

« Mo pa kone kot mo pou trouv sa kas-la. Mo madam pe akouse dan de trwa zour. Nou deza dan enn sitiasyon finansie difisil. Mo demann lotirite trouv enn solisyon pou mwa. Mo pena okenn case lapolis. Mo zanfan pou ne, kitfwa mo pou dan kaso akoz mo pena moyen pou pey akousma mo madam ki enn etranzer », relate, avec beaucoup de souffrances, cet époux. 

D’ailleurs, précise-t-il, pour que son épouse puisse rentrer chez elle, le samedi 14 août, il a dû négocier avec les officiers de l’établissement hospitalier. Sa promesse est qu’il honorera ses dettes, soit la somme de Rs 13 500, au plus tard le mardi 17 août. Cependant, il ne sait pas où trouver cet argent. 

Pour trouver une solution à son problème, Avinash n’a d’autre choix que de lancer un appel à la solidarité vers des sociétés ou même à des ONG qui voudront bien payer cette somme directement à l’hôpital Dr. A. G. Jeetoo. 

Tous ceux qui souhaitent aider ce couple peuvent entrer en contact avec Avinash en lui téléphonant sur le 5857 6175.

 

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