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Il a mortellement poignardé son beau-frère : Satidanand Seewoogoolam invoque la légitime défense

Satidanand Seewoogoolam a avoué son crime.

Satidanand Seewoogoolam, 61 ans, a avoué avoir poignardé son beau-frère Ramduth Seegoolam, 58 ans, vendredi. Il affirme que la victime était en possession d’un couteau pour l’agresser.
Satidanand Seewoogoolam, âgé de 61 ans, présumé meurtrier de Ramduth Seegoolam, 58 ans, poignardé vendredi à Résidence Hibiscus, Flacq, a avoué son crime lors de son interrogatoire par les enquêteurs de la CID. Il comparaîtra ce lundi devant le tribunal de Flacq pour sa mise en accusation provisoire de meurtre. Pour l’instant, l’arme du crime demeure introuvable.

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Le suspect n’a pas encore expliqué en détails les circonstances exactes de ce drame. Cependant, lors de son entretien avec les enquêteurs, le sexagénaire a laissé entendre qu’il entretenait depuis un certain temps une animosité envers la victime, qui résidait à quelques mètres de chez lui, en raison de ses visites fréquentes chez sa mère, Soobawtee, âgée de 86 ans, pour demander de la nourriture. Il a révélé qu’il avait acheté un couteau il y a quelque temps.

Selon le suspect, le jour du drame, le quinquagénaire s’était rendu chez lui, ce qui avait provoqué une dispute. D’après la mère du suspect, la victime était venue lui demander de la nourriture et avait apporté un récipient à cet effet. La situation avait dégénéré en dispute. Le suspect a évoqué la légitime défense, affirmant que la victime était également en possession d’un couteau pour l’agresser. C’est à ce moment-là qu’il aurait récupéré son couteau neuf pour se défendre.

À ce stade de l’enquête, les autorités tentent également de recueillir les témoignages des personnes présentes au moment de cette agression mortelle, mais peu d’entre elles se sont manifestées pour éclaircir les circonstances entourant cette tragédie. L’autopsie pratiquée samedi matin par le Dr Maxwell Monvoisin, médecin légiste, a révélé que Ramduth Seegoolam était décédé des suites d’une « plaie abdominale par coup de couteau ». L’enquête se poursuit sous la supervision du surintendant de police Babajee.

 

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