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Il faut arrêter l’hécatombe sur nos routes

Le nombre d’accidents de la route ne cesse de grimper. Que faire pour arrêter ou tout du moins ralentir ce drame ? On a pris et on essaye toujours de prendre des initiatives pour trouver des solutions. Si l’éducation et la sensibilisation sont primordiales, la répression est un élément clé pour le succès de toute initiative. Les sanctions doivent être sévères et régulières pour que le message passe et soit compris par tous les usagers de la route. C’est-à-dire les chauffeurs des poids lourds, des bus, des voitures, par les motocyclistes sans oublier les piétons. Il est essentiel pour les policiers de la Traffic Branch d’être présents sur les routes et de se montrer impitoyables envers ceux et celles qui ignorent la loi. Il est évident que les usagers de la route commettent des infractions régulièrement au Code de la route sans subir de sanctions. Si nécessaire, on doit introduire de nouvelles lois pour pallier les manquements. De nombreux conducteurs ne respectent pas le Code de la route. En voici quelques exemples qui sont rarement ou ne sont jamais punis.
  1. Il existe une ligne blanche aux jonctions des rues et à chaque feu de signalisation qui indique où tous les véhicules indistinctement doivent s’arrêter. Observez les motocyclistes, ils sont presque toujours devant cette ligne blanche. Cela peut être la cause de nombreux accidents. Combien d’entre eux ont déjà été sanctionnés ? Probablement personne. Si la police décidait de les sanctionner, il y aurait un changement dans le comportement de ceux qui transgressent les lois.
  2. Nombreux sont ceux qui ignorent les feux de signalisation en voulant gagner du temps. Une telle action peut provoquer des accidents. On devrait installer une caméra sur chaque feu de signalisation. Elle prendrait des photos que la police pourrait, par la suite, visualiser et sanctionner ceux qui auraient été trop entreprenants dans leur course contre la montre.
  3. La loi préconise qu’un véhicule ne doit entrer dans la boîte jaune se trouvant aux croisements des routes principales que pour la traverser. À aucun moment, un véhicule ne doit s’y stationner. Aux feux de signalisation de la Place Immigration à la gare du Nord, des conducteurs arrêtent leurs véhicules carrément dans les boîtes jaunes. Sont-ils sanctionnés ?
  4. Le stationnement sur le trottoir ou sur des doubles lignes jaunes serait devenu la norme dans les grandes villes. Le piéton doit, au péril de sa vie, marcher sur la chaussée. À Port-Louis, des motocyclettes et bicyclettes ont remplacé les marchands ambulants sur les trottoirs.
  5. Les automobilistes et motocyclistes ont tendance à ignorer les piétons qui attendent pour traverser la route sur les passages cloutés. Pourtant, ils savent que les piétons ont priorité. Certains vont jusqu’à doubler des véhicules qui se sont arrêtés. Combien de ces conducteurs ont été verbalisés ?
  6. Dans certains pays, des lois sévères permettent de sanctionner des piétons imprudents. Par exemple, le jay walking est un délit. C’est quand un piéton, imprudent, traverse la rue n’importe où comme bon lui semble au lieu de le faire sur les passages cloutés. On aurait dû avoir une telle loi à Maurice. Si la loi le permet, peut-être ce serait une bonne idée de publier dans les journaux les noms de tous ceux qui ont été trouvés coupables d’une infraction au Code de la route dans une liste de Name and Shame. Les deux S doivent être appliqués systématiquement et à la lettre
SENSIBILISATION - Causeries, programmes à la radio et à la télévision, informations et conseils sur les panneaux publicitaires. SANCTIONS – Punir  sévèrement ceux et celles qui ne respectent pas le Code de la route. Ce n’est qu’à ce moment qu’on verra une baisse du nombre d’accidents sur nos routes
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