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Il disait être impuissant : in an de prison pour avoir abusé d’une fillette de 10 ans

Cour Intermediare

Elle était âgée de dix ans lorsqu’elle a été abusée sexuellement pour la première fois. C’était, selon elle, en 2003. Seize ans après les faits, son présumé agresseur, qui habitait le même immeuble qu’elle, a écopé d’un an de prison devant la cour intermédiaire. Ce dernier, un habitant de Quinze-Cantons à Vacoas, a toutefois donné avis d’appel. Il a été libéré contre une caution de Rs 25 000. Cela, en attendant le verdict de son procès en appel.

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Dans les faits, l’homme, âgé de 56 ans, était poursuivi pour avoir abusé la victime sexuellement en 2003 et en décembre 2008. Il avait plaidé non coupable à son procès.

Ce n’est qu’en 2011 que la victime avait porté plainte à la police. En 2016, elle a témoigné devant la cour intermédiaire contre son agresseur. Elle habitait au rez-de-chaussée d’un immeuble à Quinze-Cantons, à Vacoas.  Le quinquagénaire, marié, habitait, lui, au premier étage.

Aujourd’hui une baby-sitter, la victime a relaté en cour qu’elle se souvient que le prévenu avait essayé de lui toucher les parties intimes, avant de tenter de la violer. Elle a pu s’en sortir en luttant. Elle s’est ravisée pour dire que le quinquagénaire a bel et bien eu des relations sexuelles avec elle. « C’était à chaque fois avec violence », dit-elle.

Automutilation

Si elle n’est pas parvenue à se souvenir de plusieurs détails, la cour estime que son témoignage est fiable avant d’ajouter qu’il ne s’agit pas d’un test de mémoire.

La magistrate Darshana Gayan ajoute qu’il faut prendre en compte le fait qu’elle est en train de témoigner sous la première accusation d’une affaire qui date « de 13 ans ». La cour note qu’elle semble véritablement affectée tout comme son récit sur le fait qu’elle s’était automutilée, à plusieurs reprises, en raison de cette affaire.

Le quinquagénaire a nié pour sa part les accusations portées contre lui. Il déclare qu’elles ont été portées contre lui car sa femme n’est pas en bons termes avec la mère de la victime. De plus, le prévenu déclare qu’il était au moment des faits, déjà « impuissant ». De toute façon, dit-il, sa femme l’accompagne tout le temps dans ses déplacements. « Même aux toilettes », dit-il. Fait que démentira sa femme en cour.

 

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