Dhiraj Gunga, 40 ans, a poussé son dernier soupir dimanche. Cet habitant de Roches-Noires était admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital de Flacq depuis le 28 juin dernier. Il avait confié à ses proches avoir été agressé par des individus avant de sombrer dans le coma.
Toutefois, l’autopsie pratiquée par les Drs Sudesh Kumar Gungadin et Prem Chamane a révélé que la victime est morte de cause naturelle. Il a succombé à une « intracerebral haemorage septicaemia » causée par de l’hypertension. Des égratignures ont été décelées sur son corps.
Publicité
« Depuis quelque temps nous avons des problèmes avec des proches qui veulent nous voir quitter notre maison », soutient Reshma, la veuve de Dhiraj. Le 27 juin dernier, c’est Soobam, le fils aîné du couple, qui a découvert Dhiraj gisant sur le sol. « Linn dir : zot inn bat mwa », explique l’adolescent.
Une fois à l’hôpital de Flacq, Dhiraj Gunga a été placé sous respiration artificielle à l’unité des soins intensifs. Soobam, 16 ans, avait porté plainte le 28 juin au poste de police de Rivière-du-Rempart, soulignant que son père avait été victime d’une agression. La police attendait que celui-ci se rétablisse pour y voir plus clair. Mais au bout de douze jours, Dhiraj Gunga, qui travaillait comme maçon et vigile, a poussé son dernier souffle. Il laisse derrière lui deux fils, le plus jeune âgé de 6 ans.
Ses proches sont très remontés. « Si des actions avaient été prises plus tôt, il serait encore en vie. C’est à la suite du stress de cette agression que j’ai perdu mon époux. Je vais demander des comptes », souligne Reshma. « Depuis 25 ans, nous vivons dans une situation difficile. Notre maison peut s’effondrer à tout moment. Comment vais-je faire désormais sans le pilier de notre foyer », se demande-t-elle, en pleurs.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !