Il avait sombré dans l’alcool et était devenu dépressif suite à sa séparation avec son épouse. Un soudeur de 59 ans, domicilié à Vacoas, aura à effectuer 120 heures de travaux communautaires. Cela, après avoir été jugé coupable d’avoir mis le feu à son atelier. Le délit avait été commis le 6 juillet 2016 à Vacoas.
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Une accusation d’« arson » avait été retenue contre le soudeur en cour intermédiaire. Cela, en vertu de l’article 346(1) du Code pénal. Il avait plaidé coupable. Le quinquagénaire était reproché d’avoir mis le feu à son atelier se situant au rez-de-chaussée de sa maison à Vacoas.
Le verdict a été prononcé par la magistrate Nadjiyya Dauhoo. Le soudeur a été condamné à six mois de prison. Toutefois, la magistrate a mis en suspens cette peine et a ordonné une enquête pour déterminer s’il est apte à effectuer des travaux communautaires. Le rapport social étant favorable, la peine de prison du soudeur a été commuée en 120 heures de travaux communautaires. Travaux qu’il effectuera au poste de police de Phoenix. Le soudeur devra de nouveau se présenter, le 29 mars 2022, en cour intermédiaire
Par ailleurs, à l’énoncé de sa sentence, la magistrate Nadjiyya Dauhoo a pris en compte le fait que l’accusé était âgé de 53 ans au moment des faits. Ce dernier avait expliqué en cour qu’il est devenu dépressif lorsque son épouse l’a quitté. Et qu’il ne savait pas ce qu’il faisait. Il a présenté des excuses et a réclamé la clémence de la cour.
L’instance a également pris en considération le rapport médical de l’accusé, indiquant qu’il a été examiné le 3 août 2016 par un médecin. Le rapport fait état qu’il souffrait de syndrome de dépendance à l’alcool avec psychose et de dépression. Le médecin qui l’a examiné en 2018 avait été appelé à la barre. Celui-ci a indiqué que l’accusé souffrait toujours de dépression et que sa vue a considérablement diminué.
Cependant, selon la magistrate, la cour ne peut ignorer le fait que l’accusé ait mis le feu à un atelier qui fait partie d’un bâtiment de trois étages. Aussi, la cour doit également considérer la gravité du délit et les dégâts causés au bâtiment, a conclu la magistrate.
D’autre part, la cour a noté que le soudeur a un casier judiciaire vierge. Et qu’il a déjà passé 17 jours en détention préventive. L’instance a considéré le fait que le délit avait été commis en 2016, que l’accusation avait été logée en 2017 et que le procès a pris fin en 2022. De ce fait, il y a un délai de six ans. La cour a aussi pris en compte que l’accusé a plaidé coupable et a exprimé des remords. En outre, qu’il avait des problèmes familiaux, souffrait de dépression et que sa vue avait diminué. D’où de lui accorder un sursis.
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