Faits Divers

Il avait du mal à digérer leur rupture : quatre ans de prison pour avoir sodomisé son ex

Cour intermediare

Elle n’avait que 17 ans et était vierge. Son ex-petit ami avait du mal à accepter leur rupture. Pour se venger, ce «designer» de 32 ans a concocté un plan. Il voulait kidnapper la jeune fille. Or, il l’a séquestrée, ligotée et fait usage de violence. Il a, en premier lieu, tenté de la violer. Mais, n’ayant pu le faire, il l’a sodomisée. Huit ans après les faits, il a été condamné à quatre ans de prison devant la cour intermédiaire.

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« Ce que vous avez commis est un acte odieux, honteux et inacceptable », déclare le vice-président de la cour intermédiaire, Raj Seebaluck à l’adresse de ce « designer » de 32 ans, après avoir pris en considération les circonstances aggravantes du délit.

Le magistrat note qu’au moment des faits, la victime était âgée de 17 ans. De plus, le rapport médical soutient que celle-ci était vierge au moment des faits et qu’il y a bel et bien eu un acte de sodomie. Or, l’accusé a tenté, dans un premier temps, de violer la victime. La jeune fille luttait de toutes ses forces pour tenter de sortir des griffes de son ancien amoureux. Faisant fi des supplications de son ex-petite amie, le jeune homme s’est alors résolu à la sodomiser violemment.

Les faits ont été commis, le 3 juin 2011, au domicile de la victime, à Tranquebar, Port-Louis. Huit ans après les faits, le verdict tombe. Le «designer» écope de quatre ans de prison. Cet homme de 32 ans, avait 24 ans au moment des faits. Il avait plaidé coupable à l’issue de son procès devant la cour intermédiaire. Il était poursuivi sous une accusation d’ « avoir sodomisé une mineure ». Cela en vertu de l’article 250 (1) (2) du Code pénal.

Dans sa déclaration produite en cour, l’accusé a expliqué en détail son acte et la raison qui l’a poussé à agir de la sorte : il avait du mal à accepter la rupture entre eux. Mais, selon le magistrat Raj Seebaluck, ce n’est pas une défense valable pour commettre un tel acte qu’il qualifie de « honteux et inacceptable ».

L’accusé et la victime étaient amoureux. Ils ont décidé, par la suite, de mettre un terme à cette relation. Toutefois, l’accusé n’a jamais pu accepter cette rupture. Il a alors concocté un plan pour kidnapper la victime. Il a contacté la jeune fille pour lui faire croire qu’il allait lui retourner les présents qu’ils ont partagés durant leur relation. Ainsi, il s’est rendu au domicile de la victime.

Toutefois, au lieu des présents, il tenait à la main une arme tranchante et une corde. La victime était seule chez elle. C’est alors qu’il a poussé la victime à l’intérieur et l’a ligotée à un canapé en bois. Puis, il l’a dénudée en coupant ses vêtements. Il s’est ensuite dévêtu. Il a tenté, en premier lieu, de la violer. Mais en vain. C’est alors qu’il l’a sodomisée. Après avoir commis son acte, il est parti, laissant la victime dans un état de traumatisme.

À l’énoncé du verdict, le magistrat Raj Seebaluck note que l’accusé a un casier judiciaire vierge, ce qui ne veut pas dire que la cour doit être indulgente envers le jeune homme. Dans ce cas précis, dit-il, la cour ne peut pas être tolérante. Il qualifie aussi l’accusé de « pervers » et que la cour a un devoir d’envoyer un signal fort. « Ce genre de personne ne doit pas échapper des mains de la justice ».  Il constate aussi qu’il y a eu préméditation, vu le fait que le jeune homme avait bien préparé son coup. Ainsi, il lui a infligé quatre ans de prison.

 

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