Drame sanglant à Vallée-des-Prêtres dans l’après-midi du samedi 6 juillet. Swaley Futta, âgé de 53 ans, a été battu à mort par cinq individus à son domicile. Transporté d’urgence à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, à Port-Louis, les médecins n’ont pu que constater le décès du marchand de poulets.
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L’autopsie a été pratiquée samedi après-midi par le Police Medical Officer (PMO) Maxwell Monvoisin et le docteur Sunassee. Ils ont attribué le décès à un arrêt cardiaque. L’examen post-mortem a aussi révélé que c’étaient les blessures subies par la victime qui avaient provoqué l’arrêt du cœur. Le quinquagénaire portait également des blessures à la tête, provoquées par un objet pointu et dur.
Le drame s’est joué vers 15 heures. Swaley Futta a reçu la visite de quatre individus, qui se sont présentés comme des employés d’un fournisseur de volaille. Ces derniers ont expliqué à Swaley Futta qu’ils étaient venus récupérer une somme d’argent que le vendeur de poulets devait à leur employeur. Swaley Futta a tenté de leur expliquer que ce n’était que le mardi 9 juillet qu’il comptait faire le paiement. C’est alors que l’un des cinq individus aurait appelé son patron.
Peu après, le ton est monté. Les visiteurs réclamaient le paiement immédiat du montant en question. L’un d’eux s’est mis à infliger des coups de poing et des gifles au marchand. Swaley Futta s’est alors écroulé et aurait commencé à saigner de la tête. Quelque temps plus tard, la fille de la victime est arrivée. Elle a découvert son père gisant sur le sol.
À samedi soir, quatre suspects, dont un Comorien, ont été arrêtés par la police. Deux d’entre eux se sont constitués prisonniers au poste de police d’Abercrombie et Quatre-Bornes respectivement. La Major Crime Investigation Team (MCIT) a pris le relais.
Swaley Futta laisse derrière lui quatre enfants. Ses funérailles ont eu lieu samedi soir, au cimetière de Riche-Terre.
Un proche : «Zot finn bat li kan person pa ti la»
Un neveu de Swaley Futta estime qu’il s’agit d’un acte d’extrême lâcheté. « Zot finn bat li kan person pa ti la », dit-il. Selon lui, parmi les agresseurs de son oncle, il y avait des ressortissants étrangers. « Ils avaient sur eux des armes tranchantes, comme celles utilisées pour l’abattage et le désossement des poules », ajoute-t-il.
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