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ICTA : exit Bhanooduth Beeharee

Le Chairman de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta) n’en a plus pour longtemps à la tête de l’organisme. C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre, le mardi 22 novembre, au Parlement, à la suite d’une question de l’opposition sur les postes vacants dans cette institution.

C’est à une question supplémentaire de Rajesh Bhagwan, Whip de l’opposition, que sir Anerood Jugnauth (SAJ) a laissé échapper l’information sur son habituel ton lapidaire, indiquant qu’il était au courant de ce qui se dit dans les couloirs de l’Icta sur les agissements du Chairman.

Rajesh Bhagwan a demandé au Premier ministre s’il était au courant que Bhanooduth Beeharee « fait ce qu’il veut » à l’Icta. Ce à quoi le chef du gouvernement a répondu : « J’en ai été informé et on va se débarrasser de lui », a-t-il indiqué. Si ni le député de l’opposition, ni SAJ n’ont été plus spécifiques sur les agissements du président de conseil d’administration de l’Icta, cela fait des mois en interne que les employés et même les autres membres du conseil d’administration s’insurgent contre sa façon de faire.

Circonstances Contestées

C’est Bhanooduth Beeharee qui a approuvé le paiement controversé de Rs 19 millions à l’avocat Kailash Trilochun pour ses services dans une affaire devant le Privy Council. À la mi-octobre, il a aussi convoqué une réunion urgente du board qui avait entraîné le licenciement du directeur Sunjiv Soyjaudah. Les circonstances étaient contestées, plusieurs membres n’ayant pu être présents, notamment Nayen Ballah, secrétaire au cabinet. La réunion avait été prévue quelques minutes avant le Conseil des ministres.
La tenue de réunions du conseil d’administration par notes circulées pendant des mois et des Minutes of Meetings (procès-verbaux des réunions) approuvés après six mois sont aussi à mettre à l’actif du président. De même que les méthodes de recrutement utilisées pour remplir certains postes clés ainsi que la décision de financer une police d’assurance pour tous les membres du conseil d’administration.

Bhanooduth Beeharee reste injoignable pour des commentaires sur toutes ces controverses.

Dans sa réponse, le Premier ministre a indiqué que depuis janvier 2015, cinq postes vacants à l’Icta avaient été remplis. De ces cinq postes à pourvoir, trois étaient  vacants et les titulaires des deux autres ont eu des promotions.

Postes vacants : L’ICTA recrute en toute urgence

À l’Information and Communication Technologies Authority (Icta), l’on recrute à tour de bras et en toute urgence. Le mardi 22 novembre, par exemple, un appel à candidatures a été lancé pour recruter un comptable, un économiste et un IT & Systems Administrator. Les personnes intéressées par un de ces postes n’ont même pas quatre jours ouvrables pour se manifester. Les candidatures doivent, en effet, être reçues au plus tard lundi prochain, à 15 heures, par le bureau de Bhanoodutt  Beeharree, président de l’Icta. Cela doit se fait par lettre recommandée, ce qui nécessite au moins un jour ouvrable. Au bureau du Premier ministre, on ne comprend pas la célérité avec laquelle ces exercices d’appel à candidatures ont été faits. L’Icta a aussi mené un exercice de recrutement pour  le poste de directeur exécutif. Dans ce cas présent, la notice a été publiée le 18 novembre. Ceux
intéressés ont jusqu’au 2 décembre pour faire acte de candidature.

Recrutement à l’Icta

Depuis janvier 2015, trois employés ont été recrutés par l’Information and Communication Technologies Authority (Icta) pour des postes vacants. Deux employés ont été promus. C’est ce qu’a répondu le chef du gouvernement à une question de Rajesh Bhagwan. Ce dernier a voulu savoir si SAJ était au courant que le Chairman de l’Icta fait ce qu’il veut au sein de l’organisation. « J’ai été informé de cela et on va se débarrasser de lui », a-t-il indiqué.

 

 

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