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ICTA : des paiements de Rs 8 M au cœur de nouvelles controverses

Nouvelle polémique entourant le chairman, Bhanooduth Beeharee, après que le Premier ministre a déclaré au Parlement qu’il devrait plier bagages. Il s’agit cette fois de paiements approuvés dans des circonstances controversées et de sanctions prises contre le directeur financier qui a refusé de signer le chèque.

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Après avoir été lâché par le Premier ministre au Parlement, mardi, Bhanooduth Beeharee, président de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA), se retrouve face à une nouvelle vague de contestations au sein de l’institution. Il s’agit de paiements pour des services légaux, approuvés par un nombre restreint des membres du conseil d’administration. La somme : Rs 8 millions. Toutefois, le directeur financier a refusé de signer le chèque en l’absence de VAT invoice. Il en a subi les conséquences en début de semaine.

Quatre membres du board, dont le président, s’étaient rencontrés pour approuver les paiements en question dans un « urgent meeting » tenu le jeudi 17 novembre. Parmi, on retrouve le trio Sharmila Sonah-Ori / Raouf Gulbul / Ravin Chetty qui réclame Rs 1 million chacun pour quatre affaires de cour. Il y a aussi un comité disciplinaire pour lequel trois autres avocats réclament Rs 125 000 chacun. Dans un deuxième comité disciplinaire, l’avouée Sonah-Ori réclame Rs 65 000 pour ses services. Toutefois, la somme n’inclut pas les frais d’une personne indépendante. Au total, c’est le paiement de Rs 8 millions qui a été approuvé.

Les quatre membres du Board qui ont pris la décision ont par la suite averti les autres membres du conseil par courriel. Sauf que ces derniers ont soulevé plusieurs objections. « Les autres membres du Board n’étaient pas d’accord pour approuver un tel paiement », explique l’un d’eux.

Premhans Jhugroo, le représentant du PMO, a, dans un courriel envoyé le jour même, précisé que « this needs to be discussed at board level ». Un autre membre a réclamé une copie du VAT Invoice.

Obstacle

Toutefois, selon cette même source, l’avis des autres membres n’a pas été pris en considération et le paiement a été approuvé.

Sauf qu’il y avait un autre obstacle à franchir en la personne de Ramchurn Chatoo, le directeur financier. Le jour où la décision a été prise, ce dernier refuse d’approuver le paiement. « Il a réclamé les VAT Invoices comme preuves de paiement », assure notre source. Lundi, toutefois, revirement de situation : Bhanooduth Beeharee prend la décision de retirer la responsabilité de signer des chèques au directeur financier pour la confier à une employée de son département qualifiée de « junior ». Nous avons pu joindre Ramchurn Chatoo au téléphone, mais il n’a pas souhaité faire de commentaire sur l’affaire.

Un autre incident a irrité les autres membres du Board : en début de semaine, le Chairman leur a adressé un nouveau courriel pour les informer que finalement, ce n’est pas Rs 1 million que réclame le trio Gulbul / Chetty / Sonah-Ori, mais Rs 500 000. Cela, alors même que le paiement avait déjà été approuvé.

Malgré cette nouvelle polémique, il n’y a pas eu de suivi sur l’affirmation du Premier ministre au Parlement mardi : SAJ avait déclaré qu’il était au courant que le président de l’ICTA faisait « ce qu’il voulait » au sein de l’institution et qu’il comptait s’en séparer. Au niveau du Bureau du Premier ministre, on indiquait hier qu’aucune décision formelle n’a été prise pour exiger le départ de Bhanooduth Beeharee. Il n’y a aucune indication que la déclaration du Premier ministre est liée à ce dernier incident. Bhanooduth Beeharee est resté injoignable pour un commentaire.

 

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