Icac Task force : Sada Curpen nie le paiement d’une caution d’un détenu

Sada Curpen a été entendu sur la provenance de son argent, plus précisément les Rs 200 000 qui auraient été utilisées pour régler la caution d’un ressortissant indien qui était en détention.

Ses relations avec le détenu Fazal Hussein ont été passées en revue par les enquêteurs de la Task Force de l’Independent Commission Against Corruption (Icac). Sada Curpen a nié avoir réglé la caution du détenu, arrêté en juillet 1995, avec 360 grammes d’héroïne. Ce dernier avait été épinglé par les autorités à l’aéroport, avec de l’opiacé, estimé à Rs 5,4 millions. L’avocate Tisha Shamloll, également une des avocats dont les services ont été sollicités par Sada Curpen, avait représenté le passeur indien. L’Icac a également axé l’audition sur la provenance du financement de Sada Curpen.

à l’issue de son audition, Sada Curpen a été autorisé à partir. Les enquêteurs de la commission anticorruption devront maintenant procéder à des analyses des éléments d’information fournis par Sada Curpen. Les enquêteurs s’intéressent aux compagnies incorporées par Sada Curpen, qui aurait tenté de justifier la provenance de son argent.

Les salaires de Sada Curpen perçus de l’une de ses compagnies intriguent les enquêteurs. Si Sada Curpen avait avancé qu’il louait une « Guest House », les enquêteurs n’en sont pas convaincus, après analyses de ses dépôts bancaires. L’avocate Shamloll avait indiqué devant la commission Lam Shang Leen que Sada Curpen était l’un de ceux ayant financé la campagne de Raouf Gulbul. Ce que le principal concerné a nié. Sada Curpen avait fait état d’échanges de messages sélectifs déposés par Tisha Shamloll devant la commission Lam Shang Leen.