Live News

Icac - Operasyon Rass Ledan : des trafiquants de drogue synthétique dans le viseur

L’ICAC poursuit sa série de saisies de véhicules acquis avec de l’argent illicite.

Après les opérations ciblant les biens mobiliers et immobiliers des trafiquants de drogue, l’Independent Commission Against Corruption (Icac) cible un réseau impliqué dans le trafic de drogue synthétique, opérant dans la région de Bambous. Le train de vie des présumés dealers, membres de ce réseau, a interpellé l’Icac qui s’intéresse à des dentistes qui auraient fixé les dents des dealers qui tentent de blanchir de l’argent. Six habitants de Bambous ont été interpellés au Réduit Triangle, dans la journée du mercredi 3 juillet. Ils ont été appelés à s’expliquer sur leur mode de vie, particulièrement, le financement de leurs « dents en platine et dorées ».

Publicité

Les enquêteurs de l’Icac sont arrivés à la conclusion que nombreux sont les trafiquants et leurs proches qui se sont fait des implants dentaires, à des prix mirobolants. La commission anti-corruption a déjà dressé une liste de suspects qui ont eu recours à des implants dentaires contenant du platine, de l’or, ou encore du diamant.

Dans la journée du mercredi 3 juillet, un dentiste a été auditionné à titre de témoin par l’Icac. Ce dernier s’est expliqué sur le coût de ces implants qui se situe entre Rs 50 000 et Rs 100 000

Lors de l’opération du mercredi 3 juillet, les enquêteurs ont récupéré des bijoux, valant plusieurs centaines de milliers de roupies. Selon l’Icac, il s’agirait de bijoux offerts aux dealers de drogue, en guise de paiement pour les achats de drogue synthétique ou d’opiacés. 

Dans le sillage de cette enquête, l’Icac a procédé à la saisie de plusieurs véhicules, notamment une 4x4 Hilux, deux motocyclettes de 1000 c.c, de la marque Kawasaki et Honda. Ces deux-roues et les voitures sont évalués à plus d’un million de roupies chacune.

Des vols à l’arraché, L’élément déclencheur

Ce sont des multiples cas de vol à l’arraché qui ont provoqué un déclic chez les enquêteurs. Ils soupçonnent que les bijoux volés sont ensuite utilisés comme monnaie d’échange par des toxicomanes pour se procurer leurs doses. 

Dans la journée du mercredi 3 juillet, un bijoutier a aussi été entendu par l’Icac. Il a confirmé certains soupçons des enquêteurs. La commission anticorruption tente de dresser une liste de certains bijoutiers receleurs, soupçonnés d’être impliqués dans le réseau. Leur rôle consisterait à fabriquer des dents en or à partir des bijoux volés par des drogués.

  • LDMG

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !