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IBL : les revenus franchissent la barre des Rs 100 milliards

Le groupe IBL a publié un chiffre d’affaires supérieur à Rs 100 milliards pour l’année financière se terminant le 30 juin 2024. Celui-ci s’élève à Rs 102 milliards. Ses revenus ont doublé pour l’exercice financier clos le 30 juin 2024, alors qu’ils étaient de Rs 52,1 milliards lors de la période correspondante de l’année dernière. Cette performance a été boostée par la consolidation des filiales du groupe nouvellement acquises en Afrique de l’Est et à la Réunion. La contribution de celles-ci s’élève à plus de 40 % du chiffre d’affaires du groupe. 

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Les activités existantes ont également connu une croissance à deux chiffres. Les bénéfices d’exploitation enregistrés sont de Rs 5,4 milliards, ce qui représente une progression de 27 % par rapport à l’année précédente. Le bénéfice après impôt (PAT) du groupe s’élève à Rs 5,9 milliards.

Lors de l’Analyst Meeting du groupe du 30 septembre à IBL House, au Caudan, Cédrik Le Juge de Segrais, Group Chief Financial Officer d’IBL, a indiqué que suivant le déploiement de la stratégie IBL Beyond Borders, l’accent sera désormais mis sur la consolidation des progrès réalisés dans le sillage des acquisitions en Afrique de l’Est et à la Réunion. « Nous allons renforcer notre leadership au sein des grands acteurs économiques de la région. Nous capitaliserons sur nos expertises métier dans nos pays d’implémentation pour générer plus de 60 % de nos revenus à l’international d’ici 2030, tout en continuant à contribuer de façon forte et pérenne à l’économie mauricienne », a-t-il souligné. 

Impact du salaire minimum et de l’ajustement de la relativité sur le groupe IBL

• Environ 15 000 employés sont concernés par les ajustements salariaux.
• Rs 1 milliard de frais de personnel au total pour l’exercice 2025
• Augmentation de Rs 800 millions par rapport à l’exercice 2024
• Impact semestriel de Rs 210 millions dans les comptes de l’exercice 24

Arnaud Lagesse, CEO du groupe IBL : « J’espère qu’une partie de ces Rs 1 milliard va se retrouver dans la grande distribution ou autres. C’est assez inquiétant. Je ne dis pas qu’il ne fallait pas augmenter les salaires, mais le timing n’est pas idéal pour les entreprises. Je suis relativement inquiet pour les PME qui nous entourent. Il faudra accélérer la digitalisation et le gain de productivité à tous les niveaux. Je ne suis pas sûr que cela va aider le taux de chômage qui est en baisse. »

Principales entreprises fortement touchées par les deux mesures :

• Winners
• Manser Saxon
• CNOI
• PBL
• Groupe Lux
• Groupe UBP
• Groupe Alteo

  • salon

     

 

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