« Roshi Bhadain a insulté un policier en lui disant que sa casquette est payée de l’argent des contribuables. C’est ce type de personnes qui veut diriger le pays ? Quel est le message à la jeune population ? Il y a eu une allégation contre lui. Il a été arrêté et ensuite traduit en Cour. Lerla ou tire ou fristration lors lapolis ? », martèle Bobby Hurreeram, le ministre des Infrastructures nationales lors de la conférence de presse de l’alliance gouvernementale ce samedi.
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« Nous verrons qui de Xavier Duval ou de Paul Bérenger défendra ce qui est désormais connu comme « l’Alliance Diboi », ajoute Bobby Hurreeram.
« Roshi Bhadain doit se défendre en Cour. Ce n’est pas parce qu’il (Roshi Bhadain) critique le gouvernement que ça fait de lui un intouchable », poursuit-il.
Selon Bobby Hurreeram, « ce qui nous inquiète c'est la manière dont ils essaient de saper la confiance dans nos diverses institutions ».
« L’heure est venue pour permettre aux institutions d’enquêter. Notre fonction publique est en train d’effectuer un travail extraordinaire. Ce n’est pas parce qu’il y a des brebis galeuses, chose qui existe partout et dans tous les domaines, que nous devons jeter de la boue sur tout le monde », se désole-t-il.
Le ministre Joe Lesjongard a fait comprendre, lui, que la situation sanitaire est encore grave. Il ne faut pas, dit-il, baisser la garde car nous constatons qu’il y a eu mutation dans le variant et nous ne connaissons pas les risques liés à la mutation. Joe Lesjongard exhorte ainsi la population à prendre un maximum de précautions en cette période de fêtes et d’éviter les foules. « Ne créez pas de foules dans des Shopping malls ou ailleurs. Il ne faut pas qu’il y ait une augmentation dans le nombre de cas positifs en janvier. Nul ne veut revivre la situation survenue au mois de novembre. Les chiffres sont en baisse dans le sens que les mesures en vigueur portent leurs fruits », souligne-t-il.
Répliquant aux critiques de l’opposition selon lesquelles la démocratie est bafouée, Joe Lesjongard a souligné que « la force du pays réside dans sa stabilité, le respect de l’adversaire et le jeu démocratique qui ont toujours existé ». C’est chaque cinq ans, dit-il, que la population a l’occasion de faire son choix. « Si la population juge que le gouvernement a mal agi, c’est à eux de décider », dit-il. Il a ensuite abordé la polémique entourant l’achat des médicaments Molnupiravir.
« Des actions ont été prises à la suite de la PNQ du leader de l’opposition. La première action prise émane du Premier ministre qui a demandé l’institution d’une enquête par l’ICAC pour éclaircir toutes les zones d’ombres concernant l’achat des comprimés Molnupiravir. Il a d’ailleurs été clair lors de sa déclaration. J’ai moi-même dit, dans le courant de la semaine, que le cas est pris très au sérieux et qu’une enquête est en cours. Lors de l’annonce, le Premier ministre a démontré sa volonté à faire connaître toute la vérité concernant ce cas », poursuit Joe Lesjongard.
« Le PM n’a pas hésité à prendre des décisions »
Durant la séance questions-réponses, le ministre Joe Lesjongard a été interrogé sur la démission du ministre Kailesh Jagutpal réclamée par l’opposition. « Dans le passé, le Premier ministre n’a pas hésité à prendre des décisions. C’est en se basant sur des faits qu’il révoque un ministre ou l’appelle à soumettre sa démission. Si le ministre Kailesh Jagutpal n’a pas encore démissionné, cela démontre qu’en présence des documents du jour, le Premier ministre n’a aucune nécessité de le révoquer ».
« Ils doivent savoir ce qu’ils ont envie de faire au sein de l’opposition »
Les membres du gouvernement ont ensuite été interrogés sur l’éventualité des élections générales anticipées en cas de démission en bloc de l’opposition comme réclamée par Roshi Bhadain vendredi. « Nous ne pouvons pas répondre à la place de l’opposition. S’ils n’ont pas encore pris la décision jusqu’à maintenant, c’est leur responsabilité. Ils doivent savoir ce qu’ils ont envie de faire au sein de l’opposition. Roshi Bhadain est membre de l’alliance de l’opposition. Li bizin guette so bane zafer are so bane kamarad », a répliqué Joe Lesjongard.
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