Les débats entourant le Human Tissue (Removal, Preservation and Transplant) Bill ont repris à l’Assemblée nationale, mardi, en l’absence du ministre de la Santé, Anwar Husnoo. Ce dernier participe à la 71e Assemblée mondiale de l’Organistion mondiale de la santé, à Genève, Suisse.
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Dr Zouberr Joomaye : « Les Transplantations réservées aux Mauriciens »
« Un tel projet de loi, nous permettra de moderniser notre système de santé. Selon Xavier-Luc Duval, il y a un risque que les politiciens interviennent pour favoriser certains patients. Il ne faut pas oublier que pour effectuer une transplantation d’organes, il doit y avoir compatibilité entre le donneur et le patient. Certains craignent qu’il y ait un trafic d’organes. Sur ce point, je peut vous assurez que le gouvernement veillera à ce que cela n’arrivera pas. De plus, les transplantations d’organes seront réservées aux citoyens mauriciens. »
Paul Bérenger : « Accepter des amendements additionnels »
« C’est totalement inacceptable que le ministre de la Santé soit absent lors d’un tel débat. Le don d’organes doit se faire d’une façon volontaire. Cela doit se dérouler dans une totale transparence et il faut prendre des mesures contre toute possibilité de trafic. Il faut en premier lieu, la mise sur pied d’une infrastructure adéquate pour effectuer la transplantion d’organes. Selon moi, c’est le président de la République qui devrait nommer les membres du board. De plus, j’ai des réserves concernant la section 11 (b) de ce projet de loi. Il est primordial de garder la porte ouverte à des amendements additionnels. Ensuite, il faut un Free Vote pour la section 11 (3). Une infrastructure adéquate est nécessaire et il faut une campagne pour sensibiliser le public pour devenir des donneurs. »
Anil Gayan : « Il peut y avoir des rejets »
« Ce projet de loi aidera énormément les patients dialysés. Il est important d’avoir les équipements nécessaires et de bonnes infrastructures, comme l’a dit Paul Bérenger. Toutefois, la transplantation d’organes n’est pas un succès garanti. Ce n’est pas un miracle, il peut y avoir des rejets et le public ainsi que le patient doivent en être conscients. Ce projet de loi est un début d’espoir aux milliers de personnes qui attendent de recevoir un organe. C’est une nouvelle vie. »
Arvin Boolell : « Il faut s’Assurer qu’il n’y ait pas de trafic »
« Nous ne devons pas nous précipiter comme des fous. Avec l’introduction d’un projet de loi de ce genre en 2006, nous avons tout fait pour nous assurer que le pays ne deviendrait pas un paradis pour le trafic d’organes. Le fonctionnement du board doit être bien défini. Nous devons sensibiliser le public. Je suis également d’avis qu’il faut avec un Free Vote pour la section 11 du projet de loi. »
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