Hôtellerie : Le Veranda de Tamarin vise une catégorie supérieure

Racheté il y a peu par le groupe Veranda, l’hôtel Veranda de Tamarin s’apprête à entamer une profonde mutation. La principale de son demi-siècle d’existence.

L’établissement, situé en face de la plage publique de Tamarin, compte 66 chambres. Il est question de démolir une bonne partie de ce qui existe actuellement pour rajouter 84 chambres, étendre le Jazz Bar et construire une plus grande piscine assortie d’un bar.

L’école de surf sera déplacée, tout comme la réception et le lounge. Pour être conforme aux nouvelles tendances, un spa moderne et une plus grande salle de gym seront aménagés. Un nouveau bâtiment composé d’un rez-de-chaussée et d’un étage sera érigé et la partie de l’hôtel qui se situe face à la mer sera rasée.

Premiers établissements de la côte ouest

L’hôtel fait partie du paysage du village depuis près de 50 ans. Ceux qui se rendent à la Baie de Tamarin ne peuvent le rater. Il figure en fait parmi les premiers établissements de la côte ouest puisqu’il est en opération depuis 1970.

Une compagnie nouvellement créée, Veranda Tamarin Ltd, en est devenue le propriétaire. Cette dernière compte deux actionnaires majoritaires : VLH Ltd (81 600 actions) et CFC Tourisme et Investissement SARL (78 400 actions). VLH Ltd fait partie du groupe Rogers. Le groupe Veranda  compte cinq hôtels.

Si la nouvelle direction veut agrandir l’hôtel, c’est pour « faire face à la hausse attendue en arrivées touristiques, à la lumière de la politique gouvernementale d’attirer un plus grand volume de visiteurs ». À noter que dans son état actuel l’établissement se situe dans la catégorie  des 3-étoiles. Une fois rénové, il pourrait passer dans  une catégorie supérieure. Cette extension est aussi considérée comme « vitale » pour son avenir.

Quand la nouvelle équipe a pris les commandes de l’établissement, elle a effectué une étude des infrastructures. Celle-ci a, entre autres, révélé que le système de traitement des eaux usées est dépassé, que les réservoirs d’eau doivent être remplacés et que le système électrique laisse à désirer. Il ressort aussi que la réception se trouve trop loin de l’entrée de l’hôtel et que le spa doit être remis à niveau et déplacé.

Au niveau architectural, l’étude constate que le design date des années 70 et mérite d’être modernisé, alors que les structures de certains bâtiments ne sont pas suffisamment solides pour permettre l’extension de l’établissement.

Avant de pouvoir démarrer les travaux, la compagnie propriétaire des lieux est en attente du feu vert du ministère de l’Environnement. Elle espère pouvoir rouvrir l’hôtel d’ici juin 2018.