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Hôpitaux publics - Heures supplémentaires : la GSEA dénonce des retards persistants

Gheerishsing Gopaul espère que les autorités prendront rapidement les mesures nécessaires pour résoudre le problème.

La Government Services Employees Association (GSEA) tire la sonnette d’alarme sur le non-paiement des heures supplémentaires et des Acting Allowances dans plusieurs hôpitaux régionaux. Elle réclame des solutions rapides face à une situation qui, selon elle, pénalise injustement le personnel.

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Le manque de personnel au ministère de la Santé demeure une réalité préoccupante. À ce problème s’ajoutent d’autres difficultés rencontrées par les membres de la Government Services Employees Association (GSEA), notamment le non-paiement des heures supplémentaires et des Acting Allowances. Selon le syndicat, cette situation perdure depuis plusieurs mois et touche plusieurs hôpitaux régionaux ainsi que différents départements du ministère.

En ce qui concerne les heures supplémentaires, la GSEA fait état de retards considérables. Dans certains cas, les paiements n’ont pas été effectués depuis plusieurs mois. Dans d’autres, les procédures d’autorisation ont bien été complétées, mais les sommes dues ne sont toujours pas versées. L’association cite un cas particulier où la promotion d’un fonctionnaire chargé du traitement des paiements a laissé le dossier en suspens, faute de remplaçant. 

« Pour une chose aussi simple, on pénalise tous ceux qui attendent le paiement de leur dû, alors qu’ils ont donné de leur temps pour gagner un peu plus d’argent », s’indigne Gheerishsing Gopaul, secrétaire général de la GSEA. S’agissant des Acting Allowances, le syndicat affirme que plusieurs membres du personnel exécutent des tâches qui ne figurent pas dans leur scheme of duty, sans toutefois avoir reçu d’assignment letter. En conséquence, ils ne peuvent prétendre aux allocations correspondantes.

Trouver des solutions durables

Face à ces doléances, la GSEA a soumis une nouvelle représentation au ministère de la Santé. Le syndicat réclame un diagnostic complet de la situation afin d’en identifier la cause et de trouver des solutions durables. « Nous espérons que les autorités prendront les mesures nécessaires pour résoudre ce problème au plus vite», souligne Gheerishsing Gopaul.

Ce dernier déplore également que, dans certains cas, le ministère invoque un manque de moyens financiers pour justifier les retards de paiement. Selon lui, cette explication reflète surtout un dysfonctionnement administratif, au détriment des employés. « Nous ne faisons pas de critiques sans fondement, mais des critiques constructives dans l’intérêt des employés et des membres de l’association », insiste-t-il.

Le non-paiement des heures supplémentaires et des Acting Allowances concerne plusieurs catégories de personnel représentées par la GSEA, notamment les Hospital Attendants, chauffeurs d’ambulance, Health Care Assistants, Pharmacy Technicians, sages-femmes, physiothérapeutes, téléphonistes et autres cadres techniques et de soutien. Selon le syndicat, presque tous les hôpitaux régionaux font face à un important retard dans le règlement de ces paiements.

Malgré la persistance du problème, Gheerishsing Gopaul précise qu’aucune action syndicale n’est envisagée pour ne pas pénaliser les patients. « Il n’y aura pas de go-slow ni de manifestation pacifique », dit-il. Cependant, si la situation ne s’améliore pas, la GSEA compte saisir le ministère du Service public, puis, si nécessaire, le bureau du Premier ministre et ministre des Finances. Le syndicat affirme suivre le dossier de près et indique avoir reçu la promesse que le nécessaire sera fait, bien qu’aucune date de paiement n’ait encore été communiquée.

Le ministère évoque des procédures administratives strictes

Sollicité, le ministère de la Santé et du bien-être a déclaré que le paiement des heures supplémentaires et des Acting Allowances est régi par des procédures administratives bien établies afin d’assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds publics.

« Avant d’effectuer des heures supplémentaires, une approbation préalable du ministère est requise, condition nécessaire pour que les paiements puissent être effectués par la suite. Dans certains cas, des retards surviennent lorsque les demandes ne sont pas soumises dans les délais prescrits ou lorsqu’elles sont introduites sans l’autorisation préalable requise », a fait savoir un cadre du ministère.

En outre, lorsque des réclamations parviennent après la clôture budgétaire, des réajustements financiers doivent être effectués pour dégager les fonds nécessaires. Cela peut également occasionner un certain délai de traitement, a expliqué notre interlocuteur.

« Le ministère rassure néanmoins que toutes les réclamations valides et dûment complétées sont prises en considération et que les paiements sont effectués dès que les procédures administratives et budgétaires le permettent », a souligné le cadre.

 

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