Angoissée par l’état de santé de son mari, une femme a fait le va-et-vient entre les hôpitaux Dr A, G. Jeetoo et Victoria. Elle dénonce un manquement au niveau de l’administration de ces établissements de santé.
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Mehzabeen, une habitante de Port-Louis, est dans tous ses états après l’épreuve subie par Reshad, son mari malade. Ce dernier est admis à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, à Port-Louis, depuis le jeudi 11 octobre. Il devait subir une opération à cause d’une obstruction des voies urinaires.
« Le médecin traitant a demandé à Reshad de se présenter à jeun vendredi matin pour l’intervention. Comme l’appareil à l’hôpital SSRN ne fonctionne pas, l’intervention avait été prévue à l’hôpital Victoria, à Candos », explique la Portlouisienne. Le jour de l’opération, poursuit l’épouse, Reshad et un autre patient, accompagnés d’un infirmier, se sont rendus, comme convenu, à l’hôpital Victoria. « Ils ont dû patienter de 10 h 30 à midi avant d’être informés qu’il n’y avait pas de place en salle », dit Mehzabeen.
« Nous sommes retournés à l’hôpital Jeetoo et le médecin a dit à Reshad que l’intervention aurait lieu le lundi 15 octobre, toujours à l’hôpital Victoria. Une fois de plus, mon mari n’a rien pris le matin. L’autre patient et lui sont arrivés à Candos vers 9 h 30. Mais une fois de plus, il n’y pas de place en salle. Le comble, son médecin lui a fait savoir qu’il arriverait à Candos vers 13 heures », explique Mehzabeen.
Pour elle, il existe un « gros problème administratif dans nos hôpitaux. Les préposés de l’hôpital Victoria auraient dû être informés de notre arrivée. Ils auraient dû signaler tout inconvénient au médecin ».
« Comment peut-on laisser quelqu’un qui est à jeun et qui va subir une intervention chirurgicale dans un état pareil ? » proteste-t-elle. « C’est insensé ».
La rédaction a contacté le Dr Bhushan Ori, surintendant de l’hôpital Victoria. « Il y a bel et bien un problème de places à l’hôpital », dit-il.
Le Dr Bhushan Ori explique que « c’est au médecin traitant de s’assurer qu’il y a de la place en salle avant de faire admettre les patients. »
Après les démarches de Mehzabeen, son mari a pu obtenir une place en salle et l’intervention pratiquée.
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