Les appareils de lithotripsie du ministère de la Santé sont en panne. Utilisé pour le traitement en ambulatoire des calculs rénaux, la panne de ces équipements contraint les médecins à pratiquer une chirurgie dans les cas urgents.
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Alors qu’il devait subir un traitement pour des calculs rénaux à l’hôpital Jawaharlal Nehru, un patient d’une cinquantaine d’années habitant le Sud a dû rentrer chez lui. On l’a informé que l’appareil de lithotripsie était tombé en panne. « Cela m’a choqué. Je suis dans le doute depuis, d’autant plus que j’ai des douleurs abdominales ». D’autres patients qui s’étaient présentés ce jour-là ont aussi été renvoyés.
Christian (prénom modifié) se demande combien de temps il va devoir attendre pour bénéficier d'un nouveau traitement. « Si au moins on avait fait une échographie, j’aurais eu des indications sur mon état de santé. Là, je ne sais absolument rien de ma situation », explique-t-il.
Interrogé sur la panne des appareils dans les hôpitaux Dr A. G. Jeetoo, Jawaharlal Nehru et Victoria, un chirurgien indique que cela découle d’un manque d’entretien. Il ajoute que ces équipements sont utilisés très régulièrement et que la seule pièce qu’il faut changer souvent, c’est une bobine. Pour lui, s’il y avait un minimum de prévoyance, les appareils ne seraient pas en panne. Selon une source au ministère de la Santé, seulement deux des trois appareils sont en panne. Celui de l’hôpital Victoria fonctionnerait...
Le mardi 27 novembre, le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, a affirmé au parlement que des mesures seront prises pour une uniformisation des équipements. Le ministre Husnoo a aussi concédé qu’il n’y avait pas un bon inventaire des équipements mais il a ajouté que cet exercice est maintenant complété.
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