Mirella, âgée de 54 ans, habitant Terre-Rouge, allègue avoir été brutalisée par une infirmière de l’hôpital du Nord, le lundi 31 juillet. Elle nous fait le récit de sa mésaventure.
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L’incident se serait produit le 31 juillet dernier à l’hôpital du Nord, allègue Mirella. « Mon médecin traitant m’a demandé d’effectuer un examen du cœur, donc de faire un électrocardiogramme. Déjà, en entrant, l’infirmière en charge, qui n’était pas de bonne humeur, m’a demandé d’enlever mes vêtements afin qu’elle puisse procéder à l’examen. Elle m’a parlé sur un ton rude », déplore la quinquagénaire. Elle affirme qu’outre le ton bourru, l’infirmière aurait procédé à son examen avec des gestes brusques.
« Elle m’a pincée au pied très fort et a placé les ventouses (qui servent à fixer les électrodes utilisées pour l’examen, NdlR) sans appliquer le gel… Après l’examen en question, elle les a carrément déracinées de mon corps, ce qui m’a laissé des rougeurs.»
Après ce douloureux électrocardiogramme, vu que Mirella ne pouvait bouger, elle n’a pu s’empêcher de lancer à l’infirmière: « Madame, la façon dont vous vous adressez à un malade n’est pas correcte !» C’est alors que l’infirmière, furieuse serait sortie pour appeler les policiers. Mirella paniquée par la tournure des événements, relate qu’elle a ressenti une grande honte devant les autres personnes présentes. Elle aurait expliqué aux policiers qu’elle n’a rien commis de répréhensible, mais que c’est l’infirmière en question qui aurait agi mal envers elle.
« C’est alors que l’infirmière, d’un geste brusque, m’a griffé à la figure en m’intimant l’ordre de me taire. »
Mirella a porté plainte au poste de police de l’hôpital du Nord et a rapporté le cas au surintendant de l’hôpital.
Notre rédaction a sollicité un commentaire de l’attachée de presse du ministre de la Santé, Jameer Yeadally. Il nous a donné l’assurance « que ce cas a été pris au sérieux. » Le service hospitalier a demandé d’ouvrir une enquête afin de situer les responsabilités. « Vu qu’une déclaration a déjà été faite au poste de police de l’hôpital, nos services travailleront en collaboration avec eux pour faire la lumière sur ces allégations et rendre justice dans cette affaire. Il ajoute que « le ministère de la Santé agira sévèrement et ne laissera pas le responsable impuni après avoir situé les responsabilités. »
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