Hôpital Dr A. G. Jeetoo : le décès d’un ‘Health Attendant’ suscite des interrogations 

Le décès d’un Health Attendant de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo dans la nuit du samedi 24 octobre dernier a soulevé l’indignation chez certains membres du personnel. Pour eux, la prise en charge n’a pas été faite correctement. Ce que dément le ministère de la Santé. 

Affecté au service de radiologie, le soignant est décédé sur son lieu de travail, alors qu’il était en service dans la nuit du samedi 24 octobre à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. Selon l’autopsie l’homme, âgé de 37 ans, est mort des suites d’un problème cardiaque. Du côté du ministère de la Santé, un cadre nous a expliqué qu’il est mort de cause naturelle et que pour des raisons de confidentialité, il ne pouvait en dire plus. 

Indépendamment des causes du décès, certains membres du personnel soignant s’interrogent sur la prise en charge et la possibilité qu’il ait pu survivre. « Il était au premier étage de l’hôpital, à proximité de trois services de soins intensifs quand il est tombé. Pourquoi a-t-il fallu le descendre au département « casualty » qui se trouve au rez-de-chaussée ? », se demandent-ils. Selon eux, quand l’Attendant a perdu connaissance, les premiers soins basiques auraient dû être appliqués : prise de pouls, vérification du taux de glycémie, le placement d’une canule pour d’éventuelles injections. Ils déplorent ainsi que « rien de tout cela n’a été effectué » avant que l’ancien employé soit conduit aux urgences, où son décès a été constaté. 

Pour eux, l’Attendant n’a pas eu toutes les chances de s’en sortir. Ils osent même avancer que c’est de la « négligence médicale ». Mais du côté du ministère de la Santé, notre interlocuteur affirme que c’est suite à « l’appréciation d’un médecin que l’Attendant a été conduit au Casualty pour un premier diagnostic. Cela ne se fait pas dans un service de soins intensifs ». Il souligne que toutes les procédures ont été respectées et qu’il a bénéficié de tous les traitements nécessaires et d’une bonne prise en charge.