C’est Michella, la belle-fille du sexagénaire, qui relate les faits. Le beau-père, âgé de 62 ans, suit un traitement de dialyse depuis trois ans à l’hôpital de Flacq. Or, soutient Michella, « le lundi 14 novembre, on a ramené mon beau-père à la maison à 1 h 30 du matin. Supposément parce qu’une seule ambulance était de service ce soir-là et les autres ambulanciers étaient en congé, parce que c’était un jour de fête… »
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Ce soir-là, la séance de dialyse s’est achevée à 21 h 30. « Certes, les employés ont le droit de prendre leur jour de congé. Mais ne doivent-ils pas montrer un peu de considération envers une personne âgée, qui est de surcroit malade et amputé d’une jambe depuis un mois ? » se demande Michella.
Elle raconte que lorsque l’ambulance les a finalement reconduits à la maison à une heure aussi tardive, son époux et elle ont été contraints de transporter le vieil homme à l’intérieur. « Les ambulanciers l’ont déposé devant la porte d’entrée. Ils ont dit qu’ils n’avaient pas le droit de transporter le malade à l’intérieur. » La belle-fille du sexagénaire ajoute : « Avant son amputation, l’ambulance venait prendre mon beau-père entre 7 heures et 9 heures pour le ramener vers 19 heures. Déjà, il passait toute une journée à l’hôpital. Après son amputation, on a commencé à venir le chercher à 16 heures pour le ramener vers 22 h 30. »
Michella indique que cette situation est d’autant plus difficile à vivre pour la famille que sa belle-mère est dépressive. Son époux et elle doivent aussi s’occuper de cette dernière.
Xplik ou K a parlé de cette affaire au ministère de la Santé. Notre rédaction est en attente d’une réaction.
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