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Homicide involontaire par imprudence : un chauffard obtient un sursis

La cour intermediare La cour a demandé une enquête sociale pour déterminer si le chauffeur est apte à effectuer des travaux communautaires.

Le verdict a été prononcé en cour intermédiaire. Un chauffeur de 29 ans a été condamné à deux mois de prison.

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Il a été jugé coupable, par la magistrate Darshana Gayan, d’homicide involontaire par imprudence. La peine de prison a cependant été suspendue en attendant un rapport social pour voir si l’accusé est éligible à des travaux communautaires à la place d’une incarcération. L’affaire sera de nouveau appelée le 19 juin 2018.

L’accusé était poursuivi pour homicide involontaire par imprudence. Il avait plaidé non coupable. Il lui était reproché d’avoir percuté un cycliste le 12 novembre 2008, à Bambous. La victime est décédée des suites de ses multiples blessures.

« Imprudence »

L’accusé a écopé de deux mois de prison et son permis de conduire a été suspendu pour une période de 24 mois. Sa peine de prison a été déférée en attendant une enquête sociale pour déterminer s’il est apte à effectuer des travaux communautaires à la place. Il devra de nouveau se présenter en cour le 19 juin 2018 pour le besoin de la sentence.

L’accusé avait, pour sa part, concédé qu’il y avait une collision entre son véhicule et la bicyclette du défunt. Cependant, il avait avancé que la victime avait perdu l’équilibre et s’est retrouvée devant son véhicule. Le cycliste avait été projeté à plusieurs mètres sur l’asphalte après avoir été percuté par le van. Il avait été atteint à la tête et aux côtes.

Dans son verdict, la magistrate a souligné que la poursuite a pu établir que l’accusé s’était montré imprudent et que ce sont les blessures subies par le cycliste lors de l’accident qui ont causé sa mort.

La magistrate est aussi d’avis que l’accusé aurait dû faire preuve de plus de prudence, car il faisait sombre au moment des faits. L’accident avait eu lieu aux alentours de 5 h 35 du matin et la route n’était pas éclairée. Se basant sur les preuves avancées par la poursuite, la cour a conclu que l’accusé roulait à vive allure malgré une visibilité réduite et qu’il n’a pas pris en considération les autres usagers de la route.

 

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