Un technicien de MT a écopé de 300 heures de travaux communautaires. Il a été jugé coupable, en cour intermédiaire, de homicide involontaire par imprudence, ayant causé la mort d’une femme de 34 ans, qui se trouvait sous un abribus à Piton. L’accusé a admis s’être endormi au volant de sa voiture au moment des faits.
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Cet accident s’est produit le 7 janvier 2016. La victime, une femme de 34 ans, a laissé derrière elle un enfant de dix ans. Elle était sous un abri d’autobus quand elle fut renversée par une voiture.
Trois ans après, le chauffeur était poursuivi pour homicide involontaire par imprudence. Ce technicien de Mauritius Telecom, un habitant de Rivière-du-Rempart de 52 ans, a plaidé non coupable, invoquant pour défense l’automatisme. Il a écopé de 300 heures de travaux communautaires qu’il effectuera au poste de police de Rivière-du-Rempart. Il se présentera à nouveau devant la cour le 2 septembre 2019. Son permis de conduire a été suspendu pour trois ans.
À la police, le technicien a déclaré que ce jour là, il venait de négocier le rond-point de Mapou pour se diriger vers Bon Espoir et Piton. Soudain, il s’est senti mal. «J’avais la bouche et la gorge sèches. Je me suis endormi au volant.»
«La défense d’automatisme»
L’accusé a dit que, lorsqu’il s’est réveillé, il a constaté que son véhicule a fini sa course contre un abribus et qu’une femme était sous son véhicule. Des policiers sont venus sur les lieux et l’ont conduit au poste pour enquête. L’alcootest s’est révélé négatif. L’accusé dit s’être endormi soudain vu qu’il est diabétique.
Le médecin légiste, Prem Chamane, a attribué la mort de la victime à un « shock due to multiple injuries ».
La magistrate a indiqué que la poursuite doit établir que la victime est morte suite à cet accident et en raison de l’imprudence de l’accusé.
La version de l’accusé selon laquelle il s’est brusquement endormi au volant démontre qu’il est incapable de contrôler son véhicule. La cour note aussi que l’accusé a invoqué la défense d’automatisme.
« Il n’a jamais pris des mesures pour trouver une solution à son état de santé afin qu’il soit un chauffeur prudent.» Ainsi, sa version des faits a été rejetée, pour manque de preuve (selon laquelle il est diabétique et pour la défense d’automatisme). La cour l’a reconnu coupable en tant que chauffeur imprudent.
Elle lui a infligé deux ans de prison. Peine qui a été suspendue. La cour a ordonné un rapport social à l’égard du technicien pour voir s’il est éligible à des travaux communautaires. Le rapport social lui étant favorable, la cour a commué sa peine en 300 heures de travaux communautaires.
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