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Homicide involontaire par imprudence : Thierry Henry essuie un revers

Thierry Henry L’ex-PPS est poursuivi pour homicide involontaire.

Le procès intenté à l’ex-Private Parliamentary Secretary, Thierry Henry, pour homicide involontaire s’est poursuivi en cour intermédiaire le mardi 22 janvier 2019. La motion de ce dernier a été rejetée. Il avait, par le biais de son homme de loi, réclamé l’identité d’un informateur qui aurait donné des informations cruciales à un haut gradé de la police. 

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Le magistrat Sacheen Boodhoo a donné son avis, le mardi 22 janvier 2019, dans le cadre de la motion de la défense dans le procès intenté à l’ex-Private Parliamentary Secretary (PPS), Thierry Henry. Il a rejeté la motion de la défense qui réclamait que l’identité d’un informateur soit révélée, car ce dernier aurait fourni des informations cruciales au surintendant Gunga. Celui-ci est assigné comme témoin dans le procès.

Dans son arrêt, le magistrat a fait état des débats entourant la motion de la défense. Il a aussi souligné que, jusqu’ici, la défense n’a pas contesté le fait que c’est le prévenu qui était au volant de la voiture. Mais qu’elle met en cause le fait que l’ex-PPS aurait refusé à se soumettre à un alcootest. Or, la poursuite avait plaidé que l’information « is privileged information ».

À la suite du « ruling » du magistrat, l’avocat de Thierry Henry, Me Hervé Duval Jr, Senior Counsel, a déclaré que la défense souhaiterait poursuivre avec le contre-interrogatoire du surintendant Gunga. Le procès a été ajourné au 13 mars 2019, qui sera marqué par la suite du contre-interrogatoire du haut gradé.

Breath test

Lors des débats entourant la motion de la défense, Me Hervé Duval Jr a soutenu que, si cette information est cruciale pour la poursuite, elle l’est d’autant plus pour la défense pour qu’elle puisse tester sa véracité.

Il avait plaidé que la police n’a pas de motif raisonnable pour effectuer un « breath test ». Or, l’avocate représentant la poursuite, Me Rehnu Gowry-Bhuruth, avait, quant à elle, soutenu qu’il n’y a pas lieu de révéler l’identité de l’informateur, car l’ex-PPS avait lui-même admis dans sa déposition à la police qu’il était au volant.

Lors de sa déposition en cour, le surintendant Gunga avait dit avoir ensuite reçu des informations que c’était Thierry Henry qui était au volant et non son épouse. C’est pour cela qu’il a donné des instructions pour qu’un alcootest soit effectué sur le prévenu. Interrogé sur la provenance de l’information reçue, le policier a affirmé qu’il ne peut révéler la source de cette information ni l’identité de son informateur. La défense avait alors demandé que la poursuite prenne position sur ce privilège réclamé par le policier. 

Le député Thierry Henry répond devant la cour intermédiaire de cinq accusations : homicide involontaire par imprudence, refus de se soumettre à un alcootest, refus de remettre un échantillon de son sang pour analyse, conduite en état d’ivresse et entrave à une enquête policière. Il a plaidé non coupable.

 

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