Hit-and-run fatal à Camp-Levieux - DASP Lidialam : « La police avait objecté à la libération sous caution du conducteur, le DPP en a décidé autrement »

Face aux cris de colère des proches de Muzzamil Hussenboccus et des nombreux internautes, contre la libération conditionnelle accordée au chauffard et à son passager, dans l'affaire de hit-and-run ayant coûté la vie à l'homme de 30 ans, les Casernes centrales réagissent ce vendredi. L'accident s'était produit vendredi 7 novembre à Camp-Levieux. Une voiture était entrée en collision avec la moto de Muzzamil Hussenboccus. Le conducteur, âgé de 19 ans, et son passager ont ensuite pris la fuite. Arrêté plus tard, le conducteur a été soumis à un test de dépistage, lequel a révélé qu'il était sous l'emprise de drogue.

Par la voix de son porte-parole, le Deputy Assistant Superintendent of Police (DASP) Suhail Lidialam, la police précise qu'elle s'était objectée à la libération conditionnelle des suspects devant la Weekend Court dimanche. Mais c'est sur décision du bureau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) que les deux suspects avaient été relâchés. « La police avait objecté, le DPP en a décidé autrement », précise le DASP Lidialam.