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Higher Education Commission : un haut cadre suspendu

La direction de la Higher Education Commission (HEC) a voulu faire profil bas sur un cas de suspension d’un de ses hauts cadres, mais l’affaire a fini par s’ébruiter.

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Une enquête interne, initiée par la direction de la Higher Education Commission (HEC) en décembre 2022, pointe du doigt un haut cadre de l’organisme qui tombe sous la tutelle du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Même si la direction de la HEC nous a confirmé la suspension de ce haut cadre - le dossier a aussi été référé à la police pour une enquête plus approfondie -, l’on a, dans un premier temps, voulu rester « flou » autour des raisons ayant mené à cette suspension.

En effet, si on avait, au départ, évoqué des allégations de détournements de fonds, nous avons fini par apprendre qu’il s’agissait d’un possible cas de falsification de documents internes. Joint au téléphone, le haut cadre de la HEC s’est contenté de confirmer l’information au Défi Quotidien sans pour autant s’étaler sur les détails. « Jusqu’ici, rien ne m’a encore incriminé. Une enquête est en cours et ce sont les conclusions de cette enquête qui détermineront si je suis coupable ou pas », a-t-il déclaré au téléphone le mercredi 25 janvier.

La décision du Conseil d’administration de la HEC d’ordonner la suspension du haut cadre a eu l’effet d’une bombe au sein de l’organisme. Le haut cadre était jusqu’ici un homme respecté de tous et qui a su se comporter comme un « vrai professionnel » sous les différents gouvernements. « Si plusieurs cadres de l’organisme ont, dans le temps, affiché leurs couleurs politiques, ce haut cadre a toujours su faire valoir les intérêts de l’organisme sous différents régimes politiques », avance une source autorisée au sein de l’instance régulatrice du secteur de l’Enseignement supérieur.

C’est la première fois après très longtemps que la HEC (ex-Tertiary Education Commission) se retrouve de nouveau dans la polémique. La qualité de cet organisme avait régulièrement été pointée du doigt entre 2010 et 2014, notamment sous l’ère de l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Rajesh Jeetah. Des allégations de corruption et de favoritisme vis-à-vis d’autres établissements universitaires étaient régulièrement faites à l’Independent Commission against Corruption (Icac). Aussi, les compétences de ceux qui se sont succédé à la direction de l’organisme avaient souvent été décriées en raison de leur gestion. L’instance régulatrice a cependant commencé à dégager de la sérénité en 2020 après le rebranding.

La suspension de ce haut cadre devrait cependant remettre cette instance régulatrice sous les feux des projecteurs, mais pour les mauvaises raisons.
 

 

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