Il y a deux semaines, la plupart des pharmacies du pays ont souffert d’un manque de tests rapides antigènes. Les effervescents et les comprimés d’Efferalgan et de Doliprane étaient aussi en rupture de stock. Il y a toujours une pénurie dans certaines pharmacies à cause d’une forte hausse du nombre de cas de Covid-19
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Le mercredi 16 février vers 14 h 30, le stock de tests antigènes de la pharmacie qui se trouve vis-à-vis de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo tirait à sa fin. C’était aussi le cas pour les effervescents et les comprimés d’Efferalgan et de Doliprane.
Il y a une pénurie de tests rapides antigènes et de certains médicaments dans certaines pharmacies. Le panic buying explique le manque de médicaments. Et une forte hausse du nombre de cas de Covid-19 celui des tests rapides antigènes.
Trois pharmacies de renom à Port-Louis : Newton, à côté de la Mauritius Commercial Bank, Planet à La Chaussée, et D’Hotman à Vénus ont confirmé nos conclusions.
200-300 de tests antigènes par jour
À la pharmacie Newton, la vente de certains médicaments a accusé une hausse. « Doliprane et Efferalgan sont très demandés. Au moindre rhume, les parents protègent leurs enfants et prennent des précautions. Je ne sais plus combien on a vendu », dit le responsable de la pharmacie. « Nous vendons 200 et 300 tests antigènes par jour. C’est du panic buying et une précaution, depuis la reprise des classes en présentiel. »
La pharmacie Planet a vendu 75 tests antigènes mercredi. « Il y a deux semaines, il y a eu une pénurie de tests antigènes. Puis, il y a eu des livraisons et on a vendu environ 75 de tests antigènes par jour. On a aussi vendu 80 boîtes de comprimés ou d’effervescents d’Efferalgan en moyenne par jour. C’est fou, il y a une panique au sein de la population, mais si les gens veulent se protéger, c’est une bonne chose. »
« C’est du panic buying. Ce qui cause une pénurie artificielle. Nous vendons en moyenne 30 boîtes de Doliprane effervescent par jour et 30 à 50 boîtes de tests antigènes par jour », indique le responsable de la pharmacie D’Hotman.
« Je ne vends plus de tests rapides »
Kentish Sooriamoorthy, directeur de la pharmacie Kentish, explique qu’il a arrêté de vendre des tests rapides antigènes. « Nous avons effectivement pas mal de demandes, parce que les gens sont paniqués, mais j’ai arrêté d’en vendre. La Covid-19 est tellement répandue et avec l’Omicron, il n’est plus très virulent. Cela ne vaut plus la peine de faire des tests. Puis, il y a tellement de tests sur le marché et tous ne sont pas fiables », dit-il. « Si une personne a de la fièvre ou des symptômes qui s’apparentent à la grippe, je lui donne des médicaments symptomatiques comme du paracétamol et des probiotiques. »
Premnath Rosunee, président de la Pharmaceutical Association of Mauritius et propriétaire d’une pharmacie à Centre-de-Flacq, a constaté une hausse dans la vente de tests depuis le 10 janvier. « On en vend en moyenne une trentaine par jour. Les stocks dans les pharmacies s’épuisent donc plus vite, mais on ne peut pas vraiment parler de pénurie. Il faut donc attendre une nouvelle cargaison du fournisseur. On note cependant que les cas de Covid-19 ne sont pas graves et que les gens la traitent comme une grippe. »
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