Le poids de la majoration du prix de l’essence et du diesel se fera davantage sentir à partir de l’année prochaine, tant sur le porte-monnaie des consommateurs que la reprise des activités économiques. L’inflation est appelée à accélérer dès ce mois au vu du poids des produits pétroliers dans la consommation. Il faudra tenir compte de l’effet boule de neige sur le reste des activités économiques. L’économiste Swadicq Nuthay parle de cercle vicieux.
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Économie : « Un impact sur le pouvoir d’achat »
L’économiste Swadicq Nuthay est d’avis que les répercussions sur l’économie sont larges. Il explique : « Cela aura un impact sur le pouvoir d’achat, mais plus important sur le coût de production. Cela engendrait un cycle vicieux par rapport à l’inflation, d’autant qu’on doit s’attendre à d’autres hausses dans les prochains mois, sauf si le gouvernement décide de revoir le taux de taxation sur les produits pétroliers. »
Transport : « Le mécanisme de subsides entre en jeu »
Sidtharth Sharma, CEO de Rose Hill Transport, fait ressortir qu’une hausse du prix du ticket n’est pas à l’ordre du jour car une formule de subside entre en jeu. « L’industrie du transport public bénéficie d’un mécanisme de subsides. Quand le prix dépasse le seuil de Rs 35 par litre de diesel, les compagnies bénéficie de ce fonds. Lorsque le prix est en dessous de Rs 36, les opérateurs contribuent à ce même fonds. Les opérateurs individuels bénéficient d’un autre régime de subsides. Aucune hausse dans le prix du ticket d’autobus n’est à l’ordre du jour à notre niveau. À la suite de la hausse dans le prix du diesel, effectif depuis jeudi, les opérateurs percevront un subside dudit fonds. Le transport public compte 3 000 autobus, dont la moitié étant regroupée sous les compagnies et la différence entre les opérateurs individuels. »
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