Depuis début novembre et ce jusqu’au 2 décembre, 534 nouveaux cas de COVID-19 ont été enregistrés. Cela représente une hausse en comparaison avec le mois d’octobre où seulement 154 cas avaient été détectés, d’après les résultats des tests PCR pratiqués. Ce redémarrage à la hausse suscite des craintes. Certains se demandent s’il ne serait pas judicieux de réintroduire le port obligatoire du masque sanitaire dans les lieux publics.
Publicité
Ce retour n’est pas d’actualité, selon le Dr Ashwamed Dinassing, directeur des services de santé. Ce qu’a confirmé une autre source au ministère de la Santé. « Même s’il y a une hausse du nombre de cas, ceux qui sont infectés ne présentent pas de symptômes graves de la maladie. Ils se remettent rapidement après la prise de médicaments », affirme-t-il.
Il souligne que même si le port du masque sanitaire est obligatoire uniquement dans les centres de santé, il reste néanmoins recommandé ailleurs, notamment dans les lieux de forte affluence. « Cette mesure s’applique particulièrement aux personnes vulnérables qui souffrent de comorbidités », dit-il.
Ram Nowzadick, président de la Nursing Association, abonde dans son sens. « La situation liée à la COVID-19 est stable. Nous avons franchi cette étape où le masque était obligatoire car nous étions dans une situation de crise sanitaire. »
Les deux interlocuteurs sont d’avis qu’il appartient désormais à chacun d’assumer ses responsabilités pour se protéger et déterminer par eux-mêmes quand et où porter le masque. « Comme pour les cas de grippe, les gens doivent savoir quelles sont les mesures à prendre pour ne pas infecter les autres et se protéger des personnes infectées », ajoute Ram Nowzadick.
Le port du masque devrait être un automatisme qui figure dans les normes du savoir-vivre. Les deux professionnels de santé insistent sur les gestes barrières à continuer d’adopter et sur l’hygiène personnelle à observer, comme le fait de se laver régulièrement les mains et se couvrir la bouche ainsi que le nez quand on éternue.
Le Dr Bhooshun Ramtohul, président de l’Association des consultants en charge, trouve qu’il était prématuré d’abolir l’obligation de porter le masque sanitaire dans les transports en commun. Pour lui, c’est depuis que cette mesure qu’il qualifie d’absurde a été prise qu’on observe une hausse du nombre de cas.
Nombre de cas de COVID-19 détectés à partir de tests PCR | |||
Date | Nb. de cas | Nb. d’admissions au New ENT Hospital | Nb. de décès |
4 novembre | 77 | 32 | 1 |
11 novembre | 83 | 30 | 0 |
18 novembre | 121 | 41 | 1 |
25 novembre | 120 | 43 | 0 |
2 décembre | 133 | 44 | 3 |
Total | 534 | 190 | 5 |
Trois décès en une semaine
Trois patients sont décédés durant la semaine. C’est ce qu’indique le communiqué du ministère de la Santé rendu public le vendredi 2 décembre 2022. Il s’agit d’un homme de 70 ans qui souffrait de comorbidités et qui était partiellement vacciné contre la COVID-19 ; d’une femme de 79 ans qui avait des comorbidités mais qui n’était pas vaccinée ; et d’un homme de 88 ans qui souffrait de comorbidités et qui avait complété son schéma vaccinal.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !