Live News

Harvesh Seegolam, gouverneur de la Banque de Maurice : «La criminalité financière exige le renforcement des organes de prévention et de répression»

Harvesh Seegolam.

Il faut renforcer la collaboration interinstitutionnelle, en vue de lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). C’est ce qu’a déclaré Harvesh Seegolam, gouverneur de la Banque de Maurice. Il intervenait lors d’un séminaire régional sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Il indique que Maurice compte préserver sa réputation de centre financier international de renom. « La criminalité financière, qui a des effets néfastes sur l’économie, interpelle tous les États et exige la mise en place et le renforcement des organes de prévention, de détection et de répression », a-t-il avancé. La concertation entre les acteurs nationaux est un élément essentiel dans la lutte efficace contre ces fléaux. La Banque de Maurice en collaboration avec la Banque de France accueille, depuis, le mardi 20 février, ce séminaire régional. Il réunit les superviseurs bancaires et les responsables de banques de la région indo-océanique.

Le séminaire se penche sur les implications de la LBC/FT pour l’industrie bancaire. Il y a des enjeux opérationnels pour les banques et les institutions financières. Il y a des défis à relever et les superviseurs bancaires doivent élaborer des stratégies. « Maurice est un pays moteur dans l’océan Indien. C’est une région dans laquelle la Banque de France souhaite continuer de développer la coopération, en partenariat avec La Réunion et son agence de l’IEDOM », a dit Jean-François Cotier, inspecteur général de l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution. C’est une instance française chargée de la supervision du secteur bancaire et des assurances. Il est intervenu lors de l'ouverture du séminaire.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !