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Harvesh Seegolam, Gouverneur de la Banque de Maurice : «La confiance des investisseurs est de retour»

Harvesh Seegolam.

Maurice quittera officiellement la liste noire de l’Union européenne (UE) le 13 mars prochain. Toutefois, les conséquences de cette sortie se font déjà ressentir dans le monde des affaires. C’est ce qu’indique le gouverneur de la Banque de Maurice (BoM), Harvesh Seegolam. Ce dernier a accueilli le lundi 28 février les membres de la presse pour une session interactive à son siège à Port-Louis.

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«Nous sommes vraiment impressionnés de voir les retombées positives depuis l’annonce de la sortie de Maurice de la liste noire de l’Union européenne.  Bien que la sortie n’est pas encore officialisée, nous constatons déjà que la confiance des investisseurs est de retour », a déclaré le gouverneur de la BoM.  Cette tendance, selon lui, a été notée depuis décembre dernier.  Une période qui coïncide aussi avec le lancement de deux nouvelles directives, en l’occurrence le « Guidelines on Private Banking » et le « Guidelines for Digital Banks ». Leurs publications cadrent avec l’objectif de la banque pour que Maurice soit une référence en tant que centre financier international. « Ces deux nouvelles directives, en vigueur depuis le 6 décembre dernier, suscitent un grand intérêt auprès des investisseurs étrangers.  Nous avons reçu beaucoup de demandes pour le Digital Bank ou encore le Private Banking », soutient Harvesh Seegolam. Pour lui,  cet engouement auprès des investisseurs étrangers témoigne de l’attractivité de Maurice en tant qu’un centre financier international. 

Le MPC se réunira le 10 mars 

Waësh Khodabocus, Acting Director Financial du Stability and Enterprise  Risk Department de la BoM a, pour sa part, apporté un éclaircissement sur la dépréciation de la roupie qui suscite l’inquiétude auprès des opérateurs économiques.  Il explique qu’à Maurice, nous avons un taux « low regime » et  un régime de change flottant. Ce sont les conditions du marché, dit-il, qui dictent l’évolution de la roupie. « Certainement, la banque centrale intervient pour pallier le manque de devises. Mais le taux de change est dicté par l’offre et la demande sur le marché et aussi sur les conditions au niveau international », fait-il comprendre. Ainsi, il précise qu’une dépréciation délibérée de la BoM, comme l’affirment certains, est injustifiée. Waësh Khodabocus annonce également que la prochaine réunion du Monetary Policy Committee (MPC) est prévue pour le 10 mars prochain. « Toutefois, il se peut qu’il y ait un petit changement de date dépendant des circonstances », avance-t-il. 

 

 

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