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Harcèlement sexuel allégué : la police incapable de retracer les relevés téléphoniques de Sesungkur, selon XLD

Selon le leader de l'Opposition, Xavier-Luc Duval, la police n’a pu mettre la main sur les relevés téléphoniques du ministre Sudhir Sesungkur dans l'affaire de harcèlement sexuel dont il est accusé par une enseignante. Celle-ci avait fait des allégations contre le ministre de la Bonne gouvernance en 2017. 

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Xavier-Luc Duval affirme que ce n'est que lundi 30 juillet que la police a informé l'enseignante qu'elle n'a pu retracer les relevés téléphoniques du ministre. Il a obtenu cette déclaration au Parlement ce mardi lors de sa Private Notice Question (PNQ), axée sur l'affaire Sesungkur. 
Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, qui répondait à la PNQ, a été catégorique. Il affirme qu'il est prématuré de prendre des sanctions contre le ministre Sesungkur.

Le chef du gouvernement précise que le ministre de la Bonne gouvernance ne fait face qu’à des allégations. Pas moins de cinq plaintes ont été déposées contre lui, a indiqué Pravind Jugnauth. Des allégations de détournement de fonds, de harcèlement sexuel, d'ingérence dans une enquête policière et d'agression ont été portées contre Sudhir Sesungkur. 
Toutefois, une affaire a été rayée, a fait ressortir le Premier ministre.
Mais, le leader de l’Opposition est revenu à la charge. En 2015, dit-il, une plainte a été consignée contre le ministre Sudhir Sesungkur par l'un de ses anciens collaborateurs. 

Xavier-Luc Duval a ajouté qu’en mars de cette année, une Precautionary Measure a été consignée contre le ministre Sesungkur au poste de police de Rose-Hill. Compte tenu de toutes les allégations formulées contre le ministre et les récentes polémiques dans le secteur des services financiers, Sudhir Sesungkur doit « step-down», a insisté le leader de l'opposition.  

Lors de la tranche des questions supplémentaires, le député travailliste Shakeel Mohamed a dénoncé la « politique de deux poids deux mesures » pratiquées par le gouvernement. Le député a tenu à souligner que des allégations pèsent également sur Roubina Jadoo-Jaunboccus, Raj Dayal ou encore Showkutally Soodhun, qui ont, eux, démissionné de leurs postes de ministre.

Xavier-Luc Duval a accusé le Premier ministre de faire preuve de nonchalance dans le cas de Sudhir Sesungkur.  Ce qui a provoqué de vifs échanges entre le ministre Mentor et le leader du PMSD dans l’hémicycle.

Le ministre de la Bonne gouvernance n’était pas présent dans l’hémicycle, de même que ses collègues, Sanjeev Teeluckdharry et Roubina Jadoo-Jaunboccus, qui ont dû démissionner comme Deputy Speaker et ministre de l'Égalité des genres respectivement dans le sillage de la publication du rapport de la Commission d'enquête sur la drogue.

 

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